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Après trois nominations aux Oscars pour le meilleur second rôle, et une pour le meilleur acteur en 1984 pour le merveilleux 
La réalisation de Scott Cooper fait la part belle aux paysages ensoleillés du Nouveau-Mexique et le cinéaste n'hésite pas à multiplier les panoramas magnifiquement mis en valeur par cette édition HD. Le transfert Mpeg-4 conserve le léger grain cinéma découvert dans les salles et le 2.35 offre une profondeur de champ illimitée. Si la définition est optimale durant les séquences extérieures, les scènes de concert se voient elles agrémentées d'un léger voile brumeux et volontaire, caractéristique des ambiances enfumées des bars où se produit le personnage principal. Les noirs y sont certes moins profonds mais les couleurs sont tout aussi pimpantes, si ce n'est plus puisque Bad (Jeff Bridges) se voit constamment éclairé par des spots multicolores et toujours chatoyants. La gestion des contrastes est également à l'avenant et le niveau des détails est optimal, permettant d'admirer le visage buriné de Jeff Bridges sous toutes ses coutures. Au final voici un Blu-ray très élégant qui flatte constamment la rétine.
Retrouvez nos captures Blu-Ray en Full HD (1080p) :
La version originale bénéficie d'un mixage DTS-HD Master Audio 5.1 qui se place un cran au-dessus de ses homologues française, allemande et italienne, toutes en DTS 5.1. La DTS-HD prend toute son ampleur sur les chansons entonnées par Jeff Bridges tout au long du film avec un usage sobre mais efficace du caisson de basses, jusqu'aux scènes de concert encore plus remuantes. En dehors de cela, les séquences reposent évidemment sur les dialogues mais distillent quelques ambiances dynamiques et précises. Au contraire, les versions française et italienne mettent les voix à l'avant, celles-ci prenant le pas sur les autres éléments des mixages tout en se montrant néanmoins ardentes et efficacement spatialisées. La version allemande se rapproche de l'équilibre acoustique de la DTS-HD Master Audio 5.1 anglaise même si elle n'atteint pas la richesse latérale de cette dernière.
Scènes inédites et montage musical alternatif (28min28)
S'il y a bien une séquence à retenir de ces 9 scènes, c'est sans nul doute la rencontre de Bad (Jeff Bridges) avec son fils, qui dans le film refuse catégoriquement la proposition. Dans cette fameuse scène coupée, le fils rappelle son père pour lui dire qu'il accepte finalement de le voir. Il est évident que cette longue séquence aurait vraiment ralenti le rythme du film mais heureusement, cette section des suppléments offre l'occasion aux spectateurs de la découvrir. Les autres bouts de scènes coupées montrent quelques échanges supplémentaires entre les personnages, ainsi que d'autres versions des chansons (dont une belle interprétation de Brand new angel par Jeff Bridges) durant lesquelles, le mixage n'ayant pas été réalisé, le comédien chante visiblement en direct.
Pourquoi Jeff Bridges, Maggie Gyllenhaal et Robert Duvall ont fait le film (3min03)
Comme son titre l'indique, les trois comédiens sont réunis afin de parler brièvement de leur arrivée dans le projet. Evidemment, ce n'est pas en trois minutes que vous en apprendrez beaucoup mais bon, c'est déjà ça de pris...
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min57). Il est bien dommage de ne pas avoir plus à se mettre sous la dent et nous aurions bien aimé voir quelques images du tournage, les répétitions de Jeff Bridges, ou même avoir un petit mot du réalisateur.
