La rumeur galopait, persistante, par monts et par vaux de l'univers home-cinéma qui attendait de pied ferme LE titre a absolument posséder dans sa collection haute définition, et dont les premiers échos se montraient bien chiches en compliments. Après une édition américaine qui faisait grise mine auprès des consommateurs d'Outre-Atlantique, édité chez eux par Dreamworks/Paramount, l'édition européenne proposée par Universal ne se démarquera pas. Alors que le film de Ridley Scott s'était imposé avec puissance en DVD au point de devenir l'un des titres les plus incontournables de n'importe quelle collection, en partie grâce à une restitution technique au top pour une édition standard, Gladiator sera tout sauf un titre majeur en Blu-Ray.
La vraie fautive de cette impensable déconvenue, c'est l'image, incroyablement décevante compte tenu du passif du titre. On pourrait blâmer la surcharge du disque, avec la longueur du film, ses deux montages, et des pistes DTS à gogo (on comprendra d'ailleurs plus bas que tout n'est pas florissant non plus côté son), mais le même éditeur s'en était tiré avec maestria avec King Kong dans les mêmes conditions, soit deux montages et un film encore plus long. Non, on ne reprochera rien au transfert ni à l'encodage général qui se montrera bien généreux. Le problème provient en fait d'un master pratiquement vieux de dix ans, aussi spectaculaire en DVD que désuet en haute définition. Tendant plus vers un solide upscalling de résolution moyenne que d'un véritable rendu HD, la copie proposée ici dispose malheureusement d'une définition bien pauvre, faisant encore un peu illusion dans les plans rapprochés où c'est surtout l'encodage qui fait le gros du travail, mais où le piqué jongle entre le moyen et le ridicule dans les plans larges. Ridley Scott s'est décarcassé pour offrir une atmosphère visuelle fascinante à son univers et ses décors et pas le moindre relief n'arrive à s'en dégager ici. Tourné dans un scope sublime, Gladiator souffrira le plus dans ses plans grandiloquent, les survols de Rome et surtout ses affrontements en forêt confinant presque au brouillon, sans le moindre véritable détail. Un constat franchement malheureux et pourtant palpable dès le démarrage du film où les logos Universal et Dreamworks trahissent d'entrée de jeu les lacunes évoquées plus haut. Sans baigner dans la catastrophe éhontée (cette même copie nous avait bien enthousiasmés en DVD), on regrettera amèrement que les concepteurs du Blu-Ray ne se soient guère investit qu'en allant chercher un master du film qui trainait dans le grenier du studio.
Vous pouvez agrandir nos captures Blu-Ray pour les découvrir en Haute définition :
La HD ne rend pas service aux effets visuels bien visibles comme ce plan composite !
La rumeur galopait, persistante, par monts et par vaux de l'univers home-cinéma qui attendait de pied ferme LE titre a absolument posséder dans sa collection haute définition, et dont les premiers échos se montraient bien chiches en compliments. Après une édition américaine qui faisait grise mine auprès des consommateurs d'Outre-Atlantique, édité chez eux par Dreamworks/Paramount, l'édition européenne proposée par Universal ne se démarquera pas. Alors que le film de Ridley Scott s'était imposé avec puissance en DVD au point de devenir l'un des titres les plus incontournables de n'importe quelle collection, en partie grâce à une restitution technique au top pour une édition standard, Gladiator sera tout sauf un titre majeur en Blu-Ray.
La vraie fautive de cette impensable déconvenue, c'est l'image, incroyablement décevante compte tenu du passif du titre. On pourrait blâmer la surcharge du disque, avec la longueur du film, ses deux montages, et des pistes DTS à gogo (on comprendra d'ailleurs plus bas que tout n'est pas florissant non plus côté son), mais le même éditeur s'en était tiré avec maestria avec King Kong dans les mêmes conditions, soit deux montages et un film encore plus long. Non, on ne reprochera rien au transfert ni à l'encodage général qui se montrera bien généreux. Le problème provient en fait d'un master pratiquement vieux de dix ans, aussi spectaculaire en DVD que désuet en haute définition. Tendant plus vers un solide upscalling de résolution moyenne que d'un véritable rendu HD, la copie proposée ici dispose malheureusement d'une définition bien pauvre, faisant encore un peu illusion dans les plans rapprochés où c'est surtout l'encodage qui fait le gros du travail, mais où le piqué jongle entre le moyen et le ridicule dans les plans larges. Ridley Scott s'est décarcassé pour offrir une atmosphère visuelle fascinante à son univers et ses décors et pas le moindre relief n'arrive à s'en dégager ici. Tourné dans un scope sublime, Gladiator souffrira le plus dans ses plans grandiloquent, les survols de Rome et surtout ses affrontements en forêt confinant presque au brouillon, sans le moindre véritable détail. Un constat franchement malheureux et pourtant palpable dès le démarrage du film où les logos Universal et Dreamworks trahissent d'entrée de jeu les lacunes évoquées plus haut. Sans baigner dans la catastrophe éhontée (cette même copie nous avait bien enthousiasmés en DVD), on regrettera amèrement que les concepteurs du Blu-Ray ne se soient guère investit qu'en allant chercher un master du film qui trainait dans le grenier du studio.
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La HD ne rend pas service aux effets visuels bien visibles comme ce plan composite !
La rumeur galopait, persistante, par monts et par vaux de l'univers home-cinéma qui attendait de pied ferme LE titre a absolument posséder dans sa collection haute définition, et dont les premiers échos se montraient bien chiches en compliments. Après une édition américaine qui faisait grise mine auprès des consommateurs d'Outre-Atlantique, édité chez eux par Dreamworks/Paramount, l'édition européenne proposée par Universal ne se démarquera pas. Alors que le film de Ridley Scott s'était imposé avec puissance en DVD au point de devenir l'un des titres les plus incontournables de n'importe quelle collection, en partie grâce à une restitution technique au top pour une édition standard, Gladiator sera tout sauf un titre majeur en Blu-Ray.
La vraie fautive de cette impensable déconvenue, c'est l'image, incroyablement décevante compte tenu du passif du titre. On pourrait blâmer la surcharge du disque, avec la longueur du film, ses deux montages, et des pistes DTS à gogo (on comprendra d'ailleurs plus bas que tout n'est pas florissant non plus côté son), mais le même éditeur s'en était tiré avec maestria avec King Kong dans les mêmes conditions, soit deux montages et un film encore plus long. Non, on ne reprochera rien au transfert ni à l'encodage général qui se montrera bien généreux. Le problème provient en fait d'un master pratiquement vieux de dix ans, aussi spectaculaire en DVD que désuet en haute définition. Tendant plus vers un solide upscalling de résolution moyenne que d'un véritable rendu HD, la copie proposée ici dispose malheureusement d'une définition bien pauvre, faisant encore un peu illusion dans les plans rapprochés où c'est surtout l'encodage qui fait le gros du travail, mais où le piqué jongle entre le moyen et le ridicule dans les plans larges. Ridley Scott s'est décarcassé pour offrir une atmosphère visuelle fascinante à son univers et ses décors et pas le moindre relief n'arrive à s'en dégager ici. Tourné dans un scope sublime, Gladiator souffrira le plus dans ses plans grandiloquent, les survols de Rome et surtout ses affrontements en forêt confinant presque au brouillon, sans le moindre véritable détail. Un constat franchement malheureux et pourtant palpable dès le démarrage du film où les logos Universal et Dreamworks trahissent d'entrée de jeu les lacunes évoquées plus haut. Sans baigner dans la catastrophe éhontée (cette même copie nous avait bien enthousiasmés en DVD), on regrettera amèrement que les concepteurs du Blu-Ray ne se soient guère investit qu'en allant chercher un master du film qui trainait dans le grenier du studio.
Vous pouvez agrandir nos captures Blu-Ray pour les découvrir en Haute définition :
La HD ne rend pas service aux effets visuels bien visibles comme ce plan composite !