La sensation est à peu près la même qu'à l'époque où Terminator 3 était sorti en DVD : un film pas transcendant mais un objet que l'on est sacrément content de posséder rien que pour le spectacle qu'il procure à la maison. Egalement distribué chez nous sous la coupe de Sony Pictures, Terminator Renaissance propose tout simplement une image parfaite ! Rien, absolument rien sur ce disque ne vient gâcher le traitement formel du film et l'exceptionnelle définition proposée ici lui apporte une texture immaculée qui parvient encore à nous surprendre. Du détail, du détail et encore du détail, sans la moindre fausse note, malgré une photographie qui dépeint son futur anéanti et rouillé, quand elle n'est pas tout simplement dans le noir. Une vraie démo !
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La démo continue de plus belle. On a presque envie de dire que c'est sans surprise qu'un film de ce calibre délivre une bande son qui ressemble à l'enfer de Dante, mais l'expérience demeure pourtant ébouriffante. Tout d'abord, il faudra faire attention à ne pas trop forcer sur le volume : d'entée de jeu, les décibels tapent fort et imposent un son d'une puissance telle que les objets environnants le caisson de basses participent parfois au bal. Mais comme on peut l'imaginer, l'utilisation de pistes DTS HD Master Audio en VO comme en VF (il était temps que Sony s'y mette) décuple le spectacle avec une sauvagerie qui va vous fâcher avec nos voisins, mais peut-être nous réconcilier (au moins pendant quelques scènes) avec le film. On n'aura aucun mal à se repasser la poursuite, par exemple, ou encore toute la séquences finale, deux passages qui gagnent ici un véritable relief.
Une fois encore, le Blu-Ray semble privilégié sur l'interactivité standard puisque l'on retrouve ici le fameux Maximum Movie Mode Expérience, déjà découvert sur Watchmen. Saluons Sony France pour avoir réutilisé cette fonction proposée par Warner sur le disque américain, là où Paramount France n'était pas parvenu à en faire de même sur le film de Zack Snyder. La conception est approximativement la même : McG apparait au milieu de deux écrans et s'amuse de temps à autres à interrompre le visionnage pour se focaliser sur certains points et décortiquer quelques séquences. Dans le principe, c'est super chouette. D'autant plus que le bonhomme semble très à l'aise avec l'exercice, l'utilisant à bon escient (en particulier lorsqu'il évoque la fin originale, appuyée par l'utilisation de story-boards). Le problème, c'est que ses interventions se montrent bien trop épisodiques. Plus que ne l'étaient déjà celles de Snyder sur le MMM de Watchmen. Un vrai regret, puisque l'on passe à coté de nombreuses choses, même si ces interventions sont complétées par quelques vidéos en PIP (en réalité, des extraits des documentaires proposés dans la suite des bonus), des story-boards, des galeries d'images ou bien encore une frise chronologique qui essaie de resituer un maximum d'évènements de la mythologie Terminator par dates. L'effort apporté à ce supplément pour le rendre le plus intuitif possible est évident, mais il subsiste encore trop de blancs pour le rendre pleinement satisfaisant...
On poursuit avec des choses plus classiques. Refaçonner le futur (19min01) se présente comme une longue featurette se focalisant essentiellement sur toute la technologie employée pour donner vie à ce ''nouvel'' univers. Rien de fascinant, mais comme ce n'est ni long, ni ennuyeux, la pilule passe plutôt bien. En revanche, ce module s'avère représentatif de l'énorme talon d'Achille de cette édition : les bonus sont TRES répétitifs. En basculant de l'un à l'autre, une vraie sensation de redite se fait ressentir. Exception faite peut-être de La Moto-Terminator (8min33), module sympathique dévoilant la façon originale dont les véhicules ont été conçs (à partir du design d'une Ducati) et mis en scène dans le film. Malheureusement, les 11 petits modules qui composent la section Documentaires Making of (29min47) auront forcément un air de déjà vu, soit avec la featurette, soit avec l'intervention de McG (le disque explique trois fois comment on a donné vie à l'Arnold Schwarzenegger virtuel). En tout cas, entres les maquettes, l'utilisation de la 3D ou de véritables animatroniques, les diverses méthodes utilisées sur le film n'auront plus aucun secret pour personne.
Pour conclure, le disque propose une fonction BDLive donnant l'accès à l'actualité en ligne de l'éditeur, des bandes annonces, ainsi qu'une fonction Movie Chat, permettant de papoter en ligne avec d'autres possesseurs du film...