Voilà un film propret comme tout, très automnal dans son esthétiques, et auquel le disque offre une restitution naturelle plutôt agréable. Chose à laquelle la saturation variable rend un fier service. Le piqué, sans être moyen, se révèle pourtant un cran en-dessous du premier film, dont la définition se montrait bien plus performante. Rien de honteux néanmoins, d'autant plus que l'imagerie du film joue tellement avec des cadres extérieurs dans une texture très argentique que l'effet ''pellicule'' n'en souffre pas. Un très bon disque en tout cas, à défaut d'être excellent.
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Si c'est indubitablement aux fans que s'adresse le Commentaire audio, particulièrement axé sur la technique à travers une analyse complète, il n'en reste pas moins agréable à suivre. En effet, dans la majorité des propos, le réalisateur Chris Weitz (accompagné de son scénariste... à Londres, via une téléconférence) peut certes paraître académique, mais il fait preuve d'un énorme sens de l'humour confirmant le recul qu'il prend sur le film qu'on lui à confié. Il a suffisamment conscience de ce que l'on attend de lui, du public auquel s'adresse le film, de la grandeur du projet, de l'énorme marketing qui tourne autour et des codes d'un tel cinéma pour ne pas paraître naïf. A la fois lucide et respectueux, ce décryptage du second film est finalement bien plus pertinent et intéressant à suivre que celui du premier opus.
Sentiment confirmé par un Making of (65min20) qui étale énormément de pommade, certes (sur le tournage d'un Twilight, tout est beau et tout le monde est sympa), mais suffisamment léger dans le ton pour ne pas crouler sous les mauvais poncifs. L'essentiel du propos, reposant sur la difficulté de rebondir sur un premier opus qui a créé un phénomène inattendu, est sagement désamorcé par le journal de bord d'une création globale plutôt bon enfant. Si tout les éléments essentiels à ce genre de programme sont couverts (tournage, direction artistique, post prod, effets visuels, etc) et de manière complète, on regrettera une illustration musicale un peu trop omniprésente (et parfois clairement lourde) qui laisse par moments la sensation d'assister davantage à une suite de featurettes qu'à un vrai documentaire à part entière. Au-delà de ce léger point noir, rien de gênant...
Nous retrouvons ensuite une longue série de Scènes coupées (18min40) qui, de l'aveu du réalisateur lors de son intervention, ont dû être retirées pour des questions de rythme. Viennent s'y joindre une petite Interview de Taylor Lauter (10min51) réalisée lors de la promotion parisienne du film, un Extrait du making of du prochain épisode (2min03), 4 clips et des bandes annonces.