Image :
8/20
La photo du film réalisée par Pin Bing Lee, à qui l'on doit notamment celle du film de Hou Hsiao-Hsien Le Voyage du ballon rouge, est minutieusement respectée même si certains partis-pris esthétiques laissent franchement à désirer. Les teintes cliniques, argentiques, vert-de-gris et âpres de la première partie caractérisent les (longues) séquences de bureau et la palette colorimétrique s'adoucit à mesure que le personnage principal prend conscience de son destin. La seconde partie du film se déroule dans le désert de sable blanc, les White Sands, dont le soleil aveuglant du Nouveau-Mexique et le blanc étincelant du paysage sont magistralement rendus même si les visages manquent de précision et ne se révèlent pas aussi ciselés qu'espérés. Les noirs sont denses, les séquences plus naturelles bénéficient d'une belle profondeur mais la palette de vert déçoit par son manque de richesse. Certaines scènes apparaissent plus cotonneuses que d'autres, ou volontairement granuleuses (scène du flashback) et les contrastes sont un peu trop appuyés durant les parties se passant à l'hôpital. Malgré ces menus défauts, le master est immaculé et le relief apparent des buildings new-yorkais se rapprochent d'un rendu en Haute-Définition.
Son :
8/20
La stéréo anglaise manque d'impact et de dynamisme tout du long mais la partition d'Alexandre Desplat est correctement restituée par une balance gauche-droite des avants, correcte mais classique. En revanche, la DTS anglaise bénéficie d'une spatialisation enthousiasmante et la composition est une fois de plus gagnante grâce à une exploitation intelligente des différents canaux. Les ambiances sont plus limpides que pour la piste 5.1. française, le caisson de basses mieux employé et les dialogues, plus naturels, sont également plus distincts, ce qui n'est d'ailleurs pas un mal quant à la compréhension des dialogues de Romain Duris s'exprimant en anglais. La piste DD 5.1. française converge avant tout sur les frontales, les latérales appuyant les enceintes avant par une émission finalement assez sporadiques des ambiances attenantes.
Bonus :
1/20
Making of (27min16)
Segment promotionnel oblige, tout le monde est réuni pour dire à quel point le tournage fut une formidable expérience où l'équipe était soudée comme jamais, qu'il faisait bon au Nouveau-Mexique et que la cantine était bonne. Mise à part cela, Gilles Bourdos n'a même pas daigné défendre son film et laisse la parole à Guillaume Musso tout heureux d'encenser le film adapté de son best-seller, Romain Duris, Evangeline Lilly et John Malkovich développant trèèèèès lentement les personnages et la trame, et enfin les producteurs insistant sur le caractère exceptionnel du casting. Si les images de tournage ne manquent pas à l'appel, tous les bons sentiments et l'apparente camaraderie tapent une fois de plus sur les nerfs. Chacun fait sa promo comme s'il faisait la vaisselle et seul le compositeur Alexandre Desplat convainc réellement de son implication dans Et après.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (2min) et les sempiternels liens internet.
Segment promotionnel oblige, tout le monde est réuni pour dire à quel point le tournage fut une formidable expérience où l'équipe était soudée comme jamais, qu'il faisait bon au Nouveau-Mexique et que la cantine était bonne. Mise à part cela, Gilles Bourdos n'a même pas daigné défendre son film et laisse la parole à Guillaume Musso tout heureux d'encenser le film adapté de son best-seller, Romain Duris, Evangeline Lilly et John Malkovich développant trèèèèès lentement les personnages et la trame, et enfin les producteurs insistant sur le caractère exceptionnel du casting. Si les images de tournage ne manquent pas à l'appel, tous les bons sentiments et l'apparente camaraderie tapent une fois de plus sur les nerfs. Chacun fait sa promo comme s'il faisait la vaisselle et seul le compositeur Alexandre Desplat convainc réellement de son implication dans Et après.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (2min) et les sempiternels liens internet.