Image :
4/20
Le film de John Berry nous est tristement présenté dans un master où subsistent encore poussières, rayures et griffures. Image instable, manque évident de piqué (on en arrive à penser que le transfert a été effectué à partir d'une source analogique), visiblement le film n'a pas fait l'objet d'une restauration. Autre déception, la gestion des contrastes laisse des noirs sans grande profondeur, ce qui est dommage quand on connaît l'attention portée à la lumière par le chef opérateur George Barnes (Force of evil de Abraham Polonsky et La maison du docteur Edwardes de Alfred Hitchcock). Attention, le film est tout de même regardable, mais dans des conditions médiocres.
Son :
5/20
Une chose est sûre, la piste sonore est de meilleur acabit que le transfert vidéo. Quelques plops se font encore entendre mais dans l'essemble ce Mono 2.0 présente des voix claires et dynamiques.
Bonus :
4/20
Comme c'est le rituel dans cette collection, Serge Bromberg introduit avec enthousiasme le film : il revient ici sur le fait que les deux acteurs principaux (Mark Stevens et Joan Fontaine) n'étaient pas sous contrat chez la RKO mais empruntés respectivement à la 20th Century Fox et à David O. Selznick. Il souligne aussi que John Berry a eu la lourde charge de déglamouriser Joan Fontaine, que la production lui avait imposé, pour la rendre crédible.