Image :
2/20
Déception. Après L'Halluciné (lire notre test DVD), c'est au tour de Je dois tuer de ne pas être proposé au format respecté. Distribué en salles au format panoramique 1.85:1, le film de Lewis Allen est pourtant présenté par Wild Side Vidéo au format 1.33:1. A-t-il été tourné en open matte (format 1.37:1) puis diffusé en salles avec des caches en haut et en bas du cadre afin d'obtenir un format panoramique ? Ou bien l'éditeur a-t-il malencontreusement mis la main sur un master Pan&Scan ? Le montage ci-dessous tend à nous faire penser que la première option est la plus probable. En rapprochant le transfert de Wild Side à celui de Sanctuary Digital Entertainment qui respecte (à peu de choses près) le format cinéma, on constate un gain d'image en haut et en bas. La version open matte perd en intensité claustrophobique ce qu'elle gagne en image. La copie présentée ici n'est ni celle désirée par le réalisateur ni celle découverte en salles par les spectateurs de l'époque. Et si l'on décide d'enfoncer un peu plus le clou, on constatera également que l'image tend vers le bleuté.
Il faudra donc pour découvrir le film dans de meilleures conditions se tourner de l'autre côté de la Manche, Sanctuary ayant édité le film au format (presque) respecté accompagné en sus d'un commentaire audio de l'Historien Ken Barnes et d'un livret compilant moult informations tant sur le film que sur l'équipe. Un disque qui plus est zoné 0, donc lisible sur toutes les platines.
En rouge, ce que nous gagnons chez Wild Side sur le transfert de Sanctuary
Il faudra donc pour découvrir le film dans de meilleures conditions se tourner de l'autre côté de la Manche, Sanctuary ayant édité le film au format (presque) respecté accompagné en sus d'un commentaire audio de l'Historien Ken Barnes et d'un livret compilant moult informations tant sur le film que sur l'équipe. Un disque qui plus est zoné 0, donc lisible sur toutes les platines.
Son :
6/20
L'unique piste monophonique anglophone ne prend heureusement pas la même direction que le transfert image. Rien de bien transcendant pour autant, mais les dialogues sont compréhensibles et l'on ne relève pas de saturation trop violente. C'est audible et c'est bien tout ce qu'on demande d'un tel titre, à un tel prix.
Bonus :
1/20
Pas de supplément mais en contrepartie, l'éditeur propose le disque à un faible coût.