Image :
6/20
N'ayant eu accès au négatif original, Blaq Out a été contraint d'effectuer un transcodage NTSC/PAL à partir du même master que celui employé par l'éditeur nippon Happinet Pictures pour le coffret Koji Wakamatsu Shoki Kessakusen. C'est le principal point faible du transfert. Que le master n'ait pas été totalement nettoyé passe encore, mais le transcodage tend effectivement à gommer les détails dans les noirs. D'autant plus dommage que l'image conserve une bonne tenue, avec un piqué très correct, et ce quand bien même les contrastes ne sont pas parfaitement équilibrés. La seconde mauvaise surprise, c'est le transfert 16/9 pour un film tourné au format 1.33:1. Un transfert 4/3 aurait évité la présence de bandes noires sur les côtés pour une image encore mieux définie. Le film est en l'état regardable mais aurait pu être bien meilleur (parfait ?) s'il avait fait l'objet d'un transfert à partir d'une copie neuve.
Blaq Out confirme s'il le fallait que L'extase des anges fut bel et bien tourné en 1.33:1 et non en 1.66:1 comme le laissait entendre le DVD éditée conjointement par Image Entertainment et l'American Cinematheque. L'image était alternativement tronquée en haut et en bas pour obtenir du 1.66:1 comme le montre notre comparatif ci-dessous : en rouge est indiqué ce que nous gagnons comparé à l'édition de Image/American Cinematheque, en bleu ce que nous perdons.
Blaq Out confirme s'il le fallait que L'extase des anges fut bel et bien tourné en 1.33:1 et non en 1.66:1 comme le laissait entendre le DVD éditée conjointement par Image Entertainment et l'American Cinematheque. L'image était alternativement tronquée en haut et en bas pour obtenir du 1.66:1 comme le montre notre comparatif ci-dessous : en rouge est indiqué ce que nous gagnons comparé à l'édition de Image/American Cinematheque, en bleu ce que nous perdons.
Son :
6/20
Si quelques grésillements se sont entendre ici ou là, le mixage monophonique d'époque offre un confort de visionnage des plus agréables. La piste donne la part belle aux dialogues qui restent clairs et audibles en toutes circonstances. On note par ailleurs très peu d'effets de saturation tant sur les cris de douleurs et de jouissance que lors du final tonitruant façon free jazz. Une belle réussite.
Bonus :
6/20
Dans sa préface, André S. Labarthe présente L'extase des anges comme "LE film manifeste de Wakamatsu" dont l'oeuvre est tout entière consacrée à "la radicalité des rapports humains".