Image :
4/20
Il semblerait que Blaq Out n'ait pas eu accès au négatif original et ait été contraint d'effectuer un transcodage NTSC/PAL. A vue de nez, le master serait d'ailleurs le même que celui du coffret "Shoki Kessakusen" consacré à Wakamatsu et édité par Happinet Pictures. De facto, le résultat ne casse pas des briques : tout du long, les noirs paraissent bouchés et l'image est recouverte d'un voile flou. Inutile de dire que la finesse des détails en prend un coup. C'est d'autant plus triste que la photographie est à tomber. Moins grave, le master chimique n'a pas fait l'objet d'une restauration préalable qui aurait pu supprimer et effacer les quelques poussières et éraflures qui parsèment l'image. Avec tout ça, la compression fait ce qu'elle peut pour se faire oublier mais un léger fourmillement vidéo persiste sur les arrières-plans.
Le film reste malgré tout en l'état largement regardable mais aurait pu être bien meilleur (parfait ?) s'il avait fait l'objet d'un transfert à partir d'une copie neuve.
Le film reste malgré tout en l'état largement regardable mais aurait pu être bien meilleur (parfait ?) s'il avait fait l'objet d'un transfert à partir d'une copie neuve.
Son :
5/20
Unique piste proposée, la piste monophonique d'époque fait preuve d'une jolie ardeur. Quelques parasites et petites saturations sont certes à déplorer, mais l'équilibre entre les ambiances, les voix et les compositions jazzy est suffisamment solide pour remporter l'adhésion.
Bonus :
6/20
Gaspar Noé explique sa fascination pour ce "penseur libre", de ses thèmes de prédilection (le sexe à l'origine de pulsions révolutionnaires) à l'esthétique de ses films (l'irruption de la couleur, le cadrage en scope, les déformations anamorphiques). Noé fait par ailleurs remarquer que les personnages féminins sont chez Wakamatsu "à la fois moins développés que ceux des hommes et à la fois plus intrigants". Une réflexion que nous pourrions également tout à fait appliquer à ses films.