Image :
4/20
Aïe. Des quatre titres que composent la seconde vague Wakamatsu, Running in Madness, Dying in Love est celui qui s'en tire le moins bien. Comme pour les autres titres de la collection, le principal problème réside dans ce transcodage NTSC/PAL qui recouvre l'image d'un voile flou et efface une partie des détails dans les noirs. L'image souffre d’un certain manque de définition et d’une palette colorimétrique peu étendue, se déclinant dans des teintes brunes qui ne restituent que partiellement la photographie originelle. Le master chimique endommagé est l'un de ceux qui auraient le plus mérité d'être restauré. Poussières, griffures, collures entre les plans apparentes (cf capture 3), nous avons droit à la totale. On notera quelques fourmillements ici ou là mais dans l'ensemble la compression parvient étonnamment à passer outre tous ces obstacles. En l'état, le film est tout à fait regardable mais aurait pu être bien meilleur (parfait ?) s'il avait fait l'objet d'un transfert à partir d'une copie neuve.
Son :
6/20
Le mixage monophonique d'époque est d'excellente qualité. Les ambiances sont agréables, très peu gênées par les légers craquements en fond sonore. Les complaintes musicales avant-gardistes de Takehito Yamashita (entre psyché jazz, proto-drone et plain-chant) y tiennent une place de choix sans jamais prendre le dessus sur les dialogues.
Bonus :
6/20
Daniel Arbid se fend d'une préface (3') mettant en exergue les différentes thèmes de lectures qui s'agitent au sein du film (la révolution, la femme, la rédemption...).