Image :
9/20
C'était couru d'avance : Metropolitan à la barre, le transfert ne pouvait être que formidable. La Bande à Baader bénéficie effectivement d'un transfert sans faute, disposant d'un piqué précis, d'une définition sans faille, d'une parfaite gestion des contrastes faisant honneur à la photographie 70's de Rainer Klausmann (La Chute, Head-On, L'expérience) le tout soutenu par une compression littéralement invisible, même lors des séquences plongées dans l'obscurité. Une réussite totale ! On n'ose même pas imaginer ce que donnera le Blu-ray.
Son :
8/20
Au choix, deux pistes Dolby Digital 5.1 allemande et française encodées à 448Kbps. Immersives et parfaitement équilibrées, ces deux pistes savent bien entendu solliciter le caisson de basse lorsque cela est nécessaire. Pas grand-chose à redire ni à louer tant celles-ci offrent tout ce que nous sommes en droit d'attendre d'un mixage surround.
Bonus :
2/20
Déception. Le disque ne comprend que deux suppléments et malheureusement ceux-ci sont tellement moulés dans l'autopromotion et l'autosatisfaction que nous n'y apprenons rien. Dans son commentaire audio, Uli Edel s'obstine à souligner le méticuleux travail de reconstitution (en même temps c'est le minimum attendu pour un tel film) et à saluer le travail de ses collègues monteur, décorateur, costumière, plutôt que d'aborder des questions de mise en scène ou même d'approfondir les questions idéologiques soulevées par le film. Même topo pour le making of (28') qui se contente de présenter l'imposante logistique mise en oeuvre pour reconstituer les décors et costumes de l'époque ainsi que l'approche des comédiens pour interpréter leurs personnages.