Image :
7/20
Célébration des 70 ans d'existence de la Nikkatsu, La Chambre Noire reçut une attention toute particulière de la part du studio nippon. Plutôt que la dizaine de jours habituellement allouée par la production, Kirio Urayama se vit accorder une bonne cinquantaine de jours. La Chambre Noire s'est ainsi vu accorder un privilège dont peu de roman porno peuvent s'enorgueillir. La photographie tout en élégance (un peu trop même) de Shohei Ando (Flower and Snakes de Masaru Konuma ou encore The Girl I Abandoned du même Urayama) se retrouve soigneusement retranscrite. Le master s'avère d'une grande propreté (ce n'était pas gagné d'avance sachant que la conservation du patrimoine n'est pas le fort de l'industrie cinématographique japonaise) et joui qui plus est d'un joli piqué. Champ libre pour un transfert réussi donc, et qui s'offre une palette colorimétrique en accord avec les intentions du cinéaste (mise en scène froide, tons froids) - quoique parfois un peu sombre - ainsi qu'une définition des plus honorables. Cette dernière donne malgré tout des signes de faiblesses sur une petite poignée de plans, plus particulièrement lors de la séquence éclairée en rouge (cf capture 5). La compression, discrète, joue le jeu.
Son :
6/20
Sans aller jusqu'à le qualifier de bâclé, le travail sonore ne fut jamais le fort des productions érotiques de la Nikkatsu. L'important étant sans doute que les gémissements de plaisir des comédiennes soient parfaitement audibles. Le restitution sonore va dans ce sens. Clarté des dialogues, simplicité des effets sonores réduits à leur strict minimum, musique présente sans être envahissante. Rien à redire.
Bonus :
1/20
L'absence de supplément : LA déception de cette édition. Pas même une petite présentation du film...