Image :
8/20
Pour La Femme aux seins percés, Shogoro Nishimura retrouve Yoshihiro Yamazaki qui l'avait quelques années auparavant épaulé sur la photo de Gate of Flesh, d'après le roman de Taijiro Tamura (précédemment adapté par Seijun Suzuki). Cela pour dire que les corps sensuels, ils savent les filmer. Les deux hommes optent pour une photographie qui de glacée devient plus charnelle à mesure que la femme s'abandonne à son amant. Le transfert proposé par Wild Side va parfaitement en ce sens. Le master propre de tous poussières et griffures s'offre sur galette une définition au poil ainsi qu'une compression littéralement invisible.
Son :
7/20
Que le petit coquins dvdphile se rassure : les dépravations dont est victime (consentante) Satsuki s'offrent un agréable rendu sonore, tout en simplicité. L'unique piste monophonique propose une honnête balance entre effets sonores (plaisirs ondinistes et onanistes en premiers lieux), dialogues libidineux et (rares) compositions musicales.
Bonus :
6/20
Unique supplément disponible, Cinéroman, le temple du Roman Porno (26 minutes) dans lequel Ju Kobayashi, gérant d'une salle spécialisée dans l'exploitation de Roman Porno, expose les grandes lignes de ce qu'est le label érotique de la Nikkatsu. Il explique ainsi pourquoi le studio du et parvint à se lancer sur de tels territoires ainsi que le rôle important qu'ont joué ces films dans l'évolution de la législation sur l'obscénité. Kobayashi revient également sur le label Ropponica, "l'après Roman Porno" de la Nikkatsu qui tentait de s'ouvrir à un plus grand public. Le module se conclue sur deux-trois mots sur la réalisatrice Sachi Hamano forte d'un filmographie de plus de 300 films érotiques, et la comédienne Kaoru Kuroki qui a imposa une véritable révolution en ne simulant pas les scènes de sexe.