Image :
6/20
Zéro bonus, une seule et unique piste audio, c'est tout bénéf pour la vidéo ! Le transfert au 16/9 format 1.85 respecté jouit d'une définition au poil et d'une compression rigoureuse aidée par un débit s'envolant plus d'une fois au-delà de 8Mbps. Seul souci (mais de taille !), la photographie se trouve ici inexplicablement assombrie, rendant parfois difficile la lisibilité de certains plans lorsque Shigeki et Machiko sont dans la forêt (notamment la séquence de la chute d'eau). Naomi Kawase méritait mieux.
Son :
8/20
Déception en ce qui concerne la vidéo. Joie pour le traitement sonore. Le DD5.1 immersif encodé à un confortable débit de 448Kbps fait honneur au travail ahurissant effectué sur le son. Exerçant parallèlement à son oeuvre fictionnelle une activité documentariste, Naomi Kawase comprend que retranscrire fidèlement le réel, c'est aussi retoucher la matière sonore comme un musicien compose un morceau de musique. Une approche du son qui rappelle celle du field recording, la cinéaste s'efforçant de capter et retranscrire ce qui fait l'essence sonore du lieu, sa musicalité. Afin de favoriser l'immersion, toutes les enceintes, même les arrières, sont constamment mises à contribution et enveloppent délicatement l'auditeur jusqu'à un final séraphique d'une incroyable densité sonore.
Bonus :
1/20
Cruelle déception, MK2 Editions n'adjoint au film aucun supplément si ce n'est la bande-annonce. Et pourtant un making of a bel et bien été conçu et exploité (sans sous-titre) sur le DVD japonais. Rageant.