Image :
8/20
Bien que le transfert ne soit pas exempt de légers défauts, comme la présence d'un léger voile sur l'image, le master ici présenté est très élégant et parvient à restituer les couleurs des différentes saisons avec justesse et naturel. Ainsi, les tonalités automnales, comme les rouges, les oranges, retrouvent un bel éclat, tout comme le jaune des jonquilles annonçant le printemps. Si la définition est aidée d'une luminosité vraiment parfaite, ni trop tranchante, ni pas assez, les splendides plans fixes recouvrent une clarté fantastique et des coloris magnifiques suivant les saisons.
Son :
7/20
Si le film ne se prête pas franchement à l'utilisation du Dolby Digital 5.1 à cause de ses nombreux silences et de l'exaltation de la nature, la piste stéréo se trouve être la plus convenable bien qu'elle soit moins vivante. En effet, le mixage 5.1 offre tout de même plus d'ampleur et de relief au son même si les arrières ne sont utilisés qu'avec parcimonie. Seules les envolées musicales (qui sont rares, toutes les demi-heures tout au plus...) permettent aux surround de se réveiller. Dommage car les nombreux sons de la nature, tels que les feuilles, les arbres qui s'agitent, les oiseaux qui sifflent, auraient pu se répercuter sur les arrières pour notre plus grand plaisir.
Bonus :
7/20
Making of Notre amie Constance, un film de Arnaud Louvet (52min01)
Il s'agit d'un documentaire réalisé par un ami de Pascale Ferran, Arnaud Louvet, qui est venu passer quelques jours en compagnie de l'équipe sur le tournage de Lady Chatterley. Le documentaire se concentre notamment sur les propos de quelques uns de ses plus fidèles collaborateurs : Renaud Fély, repéreur et second assistant à la mise en scène, Gabrielle Roux, la première assistante, Julien Hirsch, le chef opérateur, Olivier Guerbois, le directeur de production et Luc Tissot, le régisseur général. Chaque intervenant évoque ses impressions face à l'adaptation du roman de D.H. Lawrence (sa deuxième version pour être plus précis) par la réalisatrice, mais également les thèmes abordés, les décors, les costumes. Ces commentaires se juxtaposent à des images de l'équipe en plein travail de repérage, de direction d'acteurs (Pascale Ferran étant très précise et prenant bien le temps de les diriger). On y voit les comédiens principaux, Marina Hands et Jean Louis Coulloc'h, reprendre leur concentration, les échanges avec la réalisatrice sur la façon d'aborder la prochaine scène. Bien que le réalisateur du documentaire ne soit resté que quelques jours sur le tournage, le film parvient à capter l'ambiance du plateau, la méthode de travail de Pascale Ferran, à la fois sérieuse, pudique et mesurée.
Arte Vidéo a eu la bonne idée de glisser à l'intérieur de cette édition le scénario intégral du film édité par Gallimard.
Il s'agit d'un documentaire réalisé par un ami de Pascale Ferran, Arnaud Louvet, qui est venu passer quelques jours en compagnie de l'équipe sur le tournage de Lady Chatterley. Le documentaire se concentre notamment sur les propos de quelques uns de ses plus fidèles collaborateurs : Renaud Fély, repéreur et second assistant à la mise en scène, Gabrielle Roux, la première assistante, Julien Hirsch, le chef opérateur, Olivier Guerbois, le directeur de production et Luc Tissot, le régisseur général. Chaque intervenant évoque ses impressions face à l'adaptation du roman de D.H. Lawrence (sa deuxième version pour être plus précis) par la réalisatrice, mais également les thèmes abordés, les décors, les costumes. Ces commentaires se juxtaposent à des images de l'équipe en plein travail de repérage, de direction d'acteurs (Pascale Ferran étant très précise et prenant bien le temps de les diriger). On y voit les comédiens principaux, Marina Hands et Jean Louis Coulloc'h, reprendre leur concentration, les échanges avec la réalisatrice sur la façon d'aborder la prochaine scène. Bien que le réalisateur du documentaire ne soit resté que quelques jours sur le tournage, le film parvient à capter l'ambiance du plateau, la méthode de travail de Pascale Ferran, à la fois sérieuse, pudique et mesurée.
Arte Vidéo a eu la bonne idée de glisser à l'intérieur de cette édition le scénario intégral du film édité par Gallimard.