Image :
8/20
Cette édition propose une image de qualité correcte, très agréable à l'oeil. On pourra reprocher une définition perfectible et surtout une compression trop visible parfois, défaut particulièrement perceptible dans les scènes sombres. L'ensemble bénéficie toutefois d'une belle luminosité, d'une gestion des contrastes tout à fait satisfaisante qui met en valeur une palette colorimétrique vive et nuancée. Une qualité non négligeable étant donné le soin apporté au moindre détail des décors de la série - dans les intérieurs notamment.
Son :
8/20
Les deux pistes son proposées, Japonais et Français Stéréo, bénéficient d'un mixage de qualité équivalente, qui réserve de façon surprenante et fort agréable une belle place à la musique. Dans les deux cas, les voix ne sont jamais en retrait, ni les bruitages, mais on reste surtout frappé par le fait que la musique soutienne avec autant de vigueur l'ensemble, permettant de s'immerger totalement dans l'ambiance particulière du Chevalier d'Eon. Au final, le choix se fera donc en fonction des préférences de langue et de doublage, sachant que le doublage japonais est excellent mais que le doublage français n'est pas si mal non plus.
Bonus :
4/20
Autour de l'œuvre (32'35)
Ce documentaire en deux parties (une sur chaque DVD) revient sur la venue à Paris, à la Maison de la Culture du Japon, de l'auteur du Chevalier d'Eon. Venu présenter le premier épisode de la série, Tow Ubukata explique avec décontraction à son public que l'œuvre a été conçue simultanément sous forme de manga, d'animé et de roman, pour lesquels il a à chaque fois servi de scénariste. On apprend qu'il n'a pas été facile de trouver des investisseurs sur le projet, étant donné le cadre choisi - la France du XIIIème siècle. Mais le mieux reste à venir, avec la conception de 26 épisodes en dix mois seulement, écrits par trois scénaristes tout au plus (dont Ubukata). Le romancier et scénariste avoue toutefois que le plus difficile restait de traiter de l'histoire d'un pays et plus précisément de religion dans un animé. Ses considérations à ce sujet ainsi que celles concernant les contraintes inhérentes à l'animation (la représentation du cheval, des costumes, des caractères manuscrits), sont particulièrement instructives. Si l'on enlève les nombreux et longs extraits de la série dont est parsemé le reportage, il reste peu de place à l'auteur pour approfondir son propos. Néanmoins, les informations qu'il livre restent intéressantes et donnent envie d'en savoir plus.
Ce documentaire en deux parties (une sur chaque DVD) revient sur la venue à Paris, à la Maison de la Culture du Japon, de l'auteur du Chevalier d'Eon. Venu présenter le premier épisode de la série, Tow Ubukata explique avec décontraction à son public que l'œuvre a été conçue simultanément sous forme de manga, d'animé et de roman, pour lesquels il a à chaque fois servi de scénariste. On apprend qu'il n'a pas été facile de trouver des investisseurs sur le projet, étant donné le cadre choisi - la France du XIIIème siècle. Mais le mieux reste à venir, avec la conception de 26 épisodes en dix mois seulement, écrits par trois scénaristes tout au plus (dont Ubukata). Le romancier et scénariste avoue toutefois que le plus difficile restait de traiter de l'histoire d'un pays et plus précisément de religion dans un animé. Ses considérations à ce sujet ainsi que celles concernant les contraintes inhérentes à l'animation (la représentation du cheval, des costumes, des caractères manuscrits), sont particulièrement instructives. Si l'on enlève les nombreux et longs extraits de la série dont est parsemé le reportage, il reste peu de place à l'auteur pour approfondir son propos. Néanmoins, les informations qu'il livre restent intéressantes et donnent envie d'en savoir plus.