Image :
5/20
L'équipe du Chat qui fume est parfaitement consciente que les DVD de la collection Pallardy ne sont pas conformes aux standards du support numérique. Et pour cause, l'équipe a dû effectuer le transfert numérique des films à partir de sources analogiques d'une autre époque (bandes magnétiques 1 pouce, Betacam...) et pas nécessairement de première génération. L'éditeur revient d'ailleurs sur les nombreuses difficultés rencontrées pendant la restauration des masters dans Le journal d'une restauration, supplément présent sur chacune des galettes de la collection.
Master magnétique oblige, Love Connection est proposé dans un transfert 4/3 (tant pis pour le 16/9) dans un format avoisinant les 1.47:1. En supposant que le film fut tourné au format 1.66:1, le standard européen de l'époque, on compte une perte d'image. L'éditeur n'ayant pu travailler à même les masters chimiques, poussières, griffures, tâches et autres scories font résistance mais ne gâchent bien heureusement aucunement la vision du film. Les technophyles intégristes crieront au scandale mais ces scories participent pour une large part au cachet vintage du film. Il reste encore quelques soucis d'étalonnage (la peau des comédiens oscille selon les séquences entre le rosé et l'orangé), mais malgré tous les défauts de la copie chimique et la source analogique, le transfert demeure solide. Love Connection peut même se targuer d'être l'un des titres où la définition est la plus précise.
Master magnétique oblige, Love Connection est proposé dans un transfert 4/3 (tant pis pour le 16/9) dans un format avoisinant les 1.47:1. En supposant que le film fut tourné au format 1.66:1, le standard européen de l'époque, on compte une perte d'image. L'éditeur n'ayant pu travailler à même les masters chimiques, poussières, griffures, tâches et autres scories font résistance mais ne gâchent bien heureusement aucunement la vision du film. Les technophyles intégristes crieront au scandale mais ces scories participent pour une large part au cachet vintage du film. Il reste encore quelques soucis d'étalonnage (la peau des comédiens oscille selon les séquences entre le rosé et l'orangé), mais malgré tous les défauts de la copie chimique et la source analogique, le transfert demeure solide. Love Connection peut même se targuer d'être l'un des titres où la définition est la plus précise.
Son :
4/20
Rien de nouveau. Une seule piste sonore monophonique 2.0, tout ce qu'il y a de plus honorable. Ca ne casse jamais la barraque, mais les dialogues restent suffisamment distincts pour faire l'affaire.
Bonus :
7/20
En sus d'une centaine de photos issues de la collection privée de Jean-Marie Pallardy et des bandes-annonces de la collection, Le Chat qui fume ajoute un module riche en anecdotes (Le Journal érotique de Jean-Marie Pallardy) ainsi qu'un module revenant sur la difficile restauration des films (Le Journal d'une restauration).
Le Journal érotique de Jean-Marie Pallardy (60 min)
Le cinéaste se remémore abondamment sa carrière, ses films, ses galères et bien entendu ses actrices. Pendant une heure, Pallardy tente de se faire passer pour un je-m'en-foutiste de premier ordre ("vous êtes cons les mecs à vous compliquer la vie" raillera-t-il souvent), jamais calculateur pour un sou (loin de lui l'ambition de taper sur les bourgeois, les notaires ou la bien-pensance de l'époque) qui réalisait des films "paillards et sympa" principalement pour le fun et la thune ("on fout rien, on s'amuse, on prend de l'argent et on se fait tripoter par des nanas", "quand j'ai vu qu'il y avait des gens assez cons pour acheter ces merdes"). Cette grande gueule gentiment râleuse et nostalgique de sa "vie de patachon sans contrainte" ne s'en cache pas : il n'a jamais cherché, contrairement à d'autres de la profession, à faire une carrière sérieuse et s'est laissé emporter (par manque d'envie, d'ambition ou de talent ? sûrement un peu des trois) sur "un chemin de vagabond" amusant mais pas vraiment mémorable.
Le journal d’une restauration (14 min)
Editeur indépendant et farouchement DIY (Do-It-Yourself : fais-le toi-même), Le Chat qui fume revient sur les nombreuses galères rencontrées lors de la restauration des neuf titres de la collection. Heathcliff, le directeur artistique de la structure, révélera ainsi que parmi tous ces titres dans un état médiocre (bandes noires pas droites, image quadrillée par une sorte de nid d'abeille, bruit vidéo colossal), ceux qui ont posés le plus de problèmes sont Une Femme Spéciale (problème d'entrelacement) et surtout Le Journal érotique d'un bûcheron (en sus d'énormes scratches vidéos, deux lignes vont et viennent pendant tout le film et ce toutes les quatre images). Ce n'est finalement pas tant le listing des bugs et anomalies rencontrés qui fait l'intérêt du module mais bel et bien comment l'équipe s'y est prise pour les résoudre (et ils en ont bavé !).
Le Journal érotique de Jean-Marie Pallardy (60 min)
Le cinéaste se remémore abondamment sa carrière, ses films, ses galères et bien entendu ses actrices. Pendant une heure, Pallardy tente de se faire passer pour un je-m'en-foutiste de premier ordre ("vous êtes cons les mecs à vous compliquer la vie" raillera-t-il souvent), jamais calculateur pour un sou (loin de lui l'ambition de taper sur les bourgeois, les notaires ou la bien-pensance de l'époque) qui réalisait des films "paillards et sympa" principalement pour le fun et la thune ("on fout rien, on s'amuse, on prend de l'argent et on se fait tripoter par des nanas", "quand j'ai vu qu'il y avait des gens assez cons pour acheter ces merdes"). Cette grande gueule gentiment râleuse et nostalgique de sa "vie de patachon sans contrainte" ne s'en cache pas : il n'a jamais cherché, contrairement à d'autres de la profession, à faire une carrière sérieuse et s'est laissé emporter (par manque d'envie, d'ambition ou de talent ? sûrement un peu des trois) sur "un chemin de vagabond" amusant mais pas vraiment mémorable.
Le journal d’une restauration (14 min)
Editeur indépendant et farouchement DIY (Do-It-Yourself : fais-le toi-même), Le Chat qui fume revient sur les nombreuses galères rencontrées lors de la restauration des neuf titres de la collection. Heathcliff, le directeur artistique de la structure, révélera ainsi que parmi tous ces titres dans un état médiocre (bandes noires pas droites, image quadrillée par une sorte de nid d'abeille, bruit vidéo colossal), ceux qui ont posés le plus de problèmes sont Une Femme Spéciale (problème d'entrelacement) et surtout Le Journal érotique d'un bûcheron (en sus d'énormes scratches vidéos, deux lignes vont et viennent pendant tout le film et ce toutes les quatre images). Ce n'est finalement pas tant le listing des bugs et anomalies rencontrés qui fait l'intérêt du module mais bel et bien comment l'équipe s'y est prise pour les résoudre (et ils en ont bavé !).