Jugé "inadapté" et non retenu par les producteurs en raison du non respect de certaines clauses (le film ne contient entre autre pas de rencontre amoureuse), ce premier court-métrage écrit et réalisé par Scarlett Johansson n'en demeure pas moins prometteur et se révèle être un des segments les plus abouti visuellement. Mettant en scène Kevin Bacon, ce court-métrage intitulé These vagabond shoes et tourné dans un superbe N&B sépia, suit le petit parcours d'un homme solitaire (un vagabond ?) errant du métro jusqu'à Coney Island où il se délecte d'un hot-dog en regardant l'océan, apportant un peu de couleurs à sa vie. Soutenu par la superbe composition de Philip Glass, ce court-métrage s'impose par sa beauté plastique et le mystère (pas ou peu de dialogues) émanant du personnage principal. Signalons toutefois que le film dure en réalité 7 minutes, les minutes restantes représentant le générique de fin...
Court-métrage inédit de Andrei Zviagintsev (12min57)
Deuxième court-métrage à avoir subi les coupes des producteurs, Apocrypha, réalisé par Andrei Zviaguintsev (Le Bannissement), met en scène Carla Gugino, Goran Visnjic et Nicholas Purcell. Ce dernier interprète un jeune homme se rendant sur les pontons pour y filmer le panorama. Il assiste malgré lui à une rencontre (ou une rupture) entre un homme (Goran Visnjic) et une femme (Carla Gugino). Vraisemblablement laissé sur le banc de montage en raison de l'usage ponctuel de la langue russe, ou de sa compréhension, ce superbe court-métrage dame le pion de bien d'autres segments finalement gardés au montage.
Interview d'Yvan Attal (14min56)
Réalisateur de deux segments du film (excellents par ailleurs), Yvan Attal évoque son arrivée sur le projet (n'ayant pu faire Paris, je t'aime, les producteurs l'ont rappelé pour New York) et les conditions de tournage de ses deux courts-métrages, à savoir deux jours seulement pour réaliser les deux histoires. Dans cet excellent entretien, Yvan Attal parle surtout de sa collaboration avec Ethan Hawke et Robin Wright, ainsi que les règles imposées par la production (peu de répétitions, nombre de figurants imposés...).
L'interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces, des liens internet, ainsi qu'un chapitrage aléatoire appelé Visite de New York, où les différents segments du film sont disponibles via une carte de la ville et donc par quartier correspondant.
Là où l'édition collector de Paris, je t'aime (TF1 video) brillait par son making of de près de 3 heures, Metropolitan n'a pas pu dégôter une seule image de tournage.
Pas de making of ?