Image :
8/20
Un transfert 16/9 à la définition irréprochable et au rendu des couleurs exemplaire : certaines d'entre elles peuvent certes paraître un peu fades, mais c'était déjà le cas en salles et cela semble bien intentionnel. Dotées de noirs profonds, elles se déclinent ici des plus vives aux plus sombres et ternes à la perfection. L'ensemble du transfert est orné d'un léger grain pellicule donnant à l'image un cachet qui n'est pas étranger à son charme général.
Si la compression est totalement invisible (malgré la présence de quatre pistes audio, un bon point), on dénote tout de même quelques poussières sur le master tout au long du film, ainsi que deux-trois rayures discrètes sur la pellicule, mais finalement rien de bien gênant.
La comparaison avec le zone 1 existant déjà est bien sûr fatale pour ce dernier qui ne bénéficiait que d'un transfert 4/3 assez raté, tandis qu'un filtre jaune avait été rajouté sur le zone 2 japonais... Le zone 2 offre bien la meilleure image de Perfect Blue que l'on connaisse.
Si la compression est totalement invisible (malgré la présence de quatre pistes audio, un bon point), on dénote tout de même quelques poussières sur le master tout au long du film, ainsi que deux-trois rayures discrètes sur la pellicule, mais finalement rien de bien gênant.
La comparaison avec le zone 1 existant déjà est bien sûr fatale pour ce dernier qui ne bénéficiait que d'un transfert 4/3 assez raté, tandis qu'un filtre jaune avait été rajouté sur le zone 2 japonais... Le zone 2 offre bien la meilleure image de Perfect Blue que l'on connaisse.
Son :
8/20
Pas de jaloux, on trouve sur cette édition et des pistes Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1 pour la version originale japonaise comme pour la version française, cette dernière bénéficiant d'ailleurs d'un doublage d'assez bonne qualité (sauf peut-être 2-3 voix, comme celle du "Mimaniac"). Si Perfect Blue ne servira sans doute pas de démonstration du potentiel de nos installations home-cinema, il bénéficie tout de même d'un mixage discret mais assez minutieux. Parfaitement rendu, chaque piste ne diffère pas énormément l'une de l'autre. Le DTS se montre bien évidemment un peu plus ample (surtout sur les phases musicales), tandis que le Dolby Digital un peu plus dynamique, mais les différences ne sont au final pas vraiment significatives. A noter que les pistes françaises se trouvent aussi légèrement plus dynamiques que les pistes japonaises, mais dans l'ensemble aucune n'a a rougir des autres.
A noter que les sous-titres français sont imposés sur la vo et qu'il est impossible de changer de pistes sonores à la volée durant l'écoute du film. D'autant plus regrettable que le fait de passer par le menu pour changer de piste nous replace au début du film...
A noter que les sous-titres français sont imposés sur la vo et qu'il est impossible de changer de pistes sonores à la volée durant l'écoute du film. D'autant plus regrettable que le fait de passer par le menu pour changer de piste nous replace au début du film...
Bonus :
9/20
Trois ans d'attente entre son annonce et sa sortie dans les bacs permirent entre autre à l'édition zone 2 de Perfect Blue de s'agrémenter de quelques suppléments, et pas des moindres. Présenté dans un digipack à volets très séduisant comportant un texte de présentation du film, Perfect Blue nous est offert sur deux DVD : l'un pour le métrage et les bande-annonces, l'autre réservé aux suppléments.
Disque 1 :
Comme d'habitude chez HK Vidéo, les menus sont toujours aussi soignés : baignants logiquement dans la couleur bleue, prétexte à faire ressortir quelques détails graphiques discrets et bien choisis, ceux-ci s'avèrent nerveux, rythmés, et entraînants : un bon avant-goût de l'histoire de Perfect Blue et son ambiance. A noter que malgré l'utilisation de nombreuses images du film, rien de son intrigue ne nous est révélé : un très bon point, qui fait défaut malheureusement à nombreux DVD récents.
Les autres pages des menus sont plus calmes, mais aussi animées et musicales.
Comme tout titre HK Vidéo, pour revenir au menu principal lorsqu'on est sur une autre page il suffit d'appuyer sur la touche "Top Menu" de la télécommande.
Sur ce premier disque on ne trouve que le film et les bande-annonces de six des neufs titres de la rétrospective Suzuki en trois coffrets, ainsi que celle de BabyCart. Comme d'habitude en bonus caché se trouve un petit écran joliment animé de présentation des graphistes du DVD (allez sur la dernière bande-annonce et appuyez sur la flèche bas et enter).
Disque 2 :
Un menu animé dans les même tons que ceux du premier disque, mais aux vidéos montées cette fois-ci comme celles d'une caméra de surveillance parcourue : la plongée dans les entrailles de cet anime culte peut commencer !
Comme cela était l'habitude de l'éditeur à l'époque de la sortie de ce titre, le confort de navigation était certes très soigné, mais les suppléments étaient paradoxalement toujours en 4/3 alors que le 16/9 s'était déjà démocratisé ailleurs. Une erreur qui sera réparé quelques mois plus tard sur d'autres titres...
Interview Satoshi Kon (42mns16) : On commence par le gros morceau de cette édition : très agréablement présentée mais malheureusement non chapitrée, cette interview inédite et exclusive du réalisateur de Perfect Blue prend le temps de nous exposer sa carrière et son travail (Otomo, le père d'Akira, est bien sûr évoqué) avant de rentrer dans son analyse personnelle de son film. Effectuant quelques parallèles avec ses autres travaux (dont le récent Millenium Actress), Satoshi Kon aborde ici les différents thèmes principaux de son anime, en expliquant certains à travers la culture japonaise, évoquant les différences de celle-ci avec la culture européenne.
Son explication s'avère aussi complète que variée, allant des phénomènes des Otakus au Japon (les fans), la violence au cinéma, ses influences personnelles, jusqu'à une analyse des "masques" et apparences dans le film et notre monde. Une interview tout simplement passionnante, d'autant plus qu'elle s'adresse véritablement autant à ceux qui sont familiés avec l'homme et son oeuvre, qu'à ceux qui viennent de la découvrir avec Perfect Blue.
A propos de Perfect Blue (14mns39) : Une analyse du film par Jean-François Rauger (programmateur à la cinémathèque et journaliste au Monde), Gilles Ciment (Distributeur, ancien journaliste de Positif), et Jean-Marc Lalanne (rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma). Après s'être penché sur son réalisateur dans l'interview précédente, voici l'occasion d'aborder l'importance de Perfect Blue dans l'animation japonaise.. Cet entrecoupement de trois interviews de trois critiques ciné français permet premièrement de voir la place du film de Satoshi Kon dans le cinéma japonais, avant d'en dégager sa structure narrative et différents thèmes. Certaines comparaisons, notamment avec Amenabar ('Les Autres'), s'avèrent aussi inattendues que perspicaces, le paradoxe d'être un anime réaliste bien mis en avant, ainsi que son reflet de ce que nous voyons à la TV aujourd'hui bien souligné et ne manquera pas de faire sourire (jaune). Une analyse critique poussée intéressante de bout à bout et en même temps très abordable.
Galerie de photos du film (16/9) : animée et musicale (sur la chanson finale du film), un défilement de photos extraites du film.
Filmographie : Une page de biographie du réalisateur de Perfect Blue, Satoshi Kon. Assez complète, compacte et exhaustive, celle-ci gagnerait à être lue avant d'aborder l'interview du bonhomme présente sur ce DVD.
Pour finir on trouve la bande-annonce du film (16/9 2.0), d'abord en vostf puis en vf, ainsi qu'une page de lien internet. Si on regrette quelque peu de ne pas avoir d'images de la fabrication en elle-même de Perfect Blue, cette édition se montre au final très soignée et à la hauteur de ce que l'on attendrait pour un anime de ce calibre. Tout simplement indispensable.
Disque 1 :
Comme d'habitude chez HK Vidéo, les menus sont toujours aussi soignés : baignants logiquement dans la couleur bleue, prétexte à faire ressortir quelques détails graphiques discrets et bien choisis, ceux-ci s'avèrent nerveux, rythmés, et entraînants : un bon avant-goût de l'histoire de Perfect Blue et son ambiance. A noter que malgré l'utilisation de nombreuses images du film, rien de son intrigue ne nous est révélé : un très bon point, qui fait défaut malheureusement à nombreux DVD récents.
Les autres pages des menus sont plus calmes, mais aussi animées et musicales.
Comme tout titre HK Vidéo, pour revenir au menu principal lorsqu'on est sur une autre page il suffit d'appuyer sur la touche "Top Menu" de la télécommande.
Sur ce premier disque on ne trouve que le film et les bande-annonces de six des neufs titres de la rétrospective Suzuki en trois coffrets, ainsi que celle de BabyCart. Comme d'habitude en bonus caché se trouve un petit écran joliment animé de présentation des graphistes du DVD (allez sur la dernière bande-annonce et appuyez sur la flèche bas et enter).
Disque 2 :
Un menu animé dans les même tons que ceux du premier disque, mais aux vidéos montées cette fois-ci comme celles d'une caméra de surveillance parcourue : la plongée dans les entrailles de cet anime culte peut commencer !
Comme cela était l'habitude de l'éditeur à l'époque de la sortie de ce titre, le confort de navigation était certes très soigné, mais les suppléments étaient paradoxalement toujours en 4/3 alors que le 16/9 s'était déjà démocratisé ailleurs. Une erreur qui sera réparé quelques mois plus tard sur d'autres titres...
Interview Satoshi Kon (42mns16) : On commence par le gros morceau de cette édition : très agréablement présentée mais malheureusement non chapitrée, cette interview inédite et exclusive du réalisateur de Perfect Blue prend le temps de nous exposer sa carrière et son travail (Otomo, le père d'Akira, est bien sûr évoqué) avant de rentrer dans son analyse personnelle de son film. Effectuant quelques parallèles avec ses autres travaux (dont le récent Millenium Actress), Satoshi Kon aborde ici les différents thèmes principaux de son anime, en expliquant certains à travers la culture japonaise, évoquant les différences de celle-ci avec la culture européenne.
Son explication s'avère aussi complète que variée, allant des phénomènes des Otakus au Japon (les fans), la violence au cinéma, ses influences personnelles, jusqu'à une analyse des "masques" et apparences dans le film et notre monde. Une interview tout simplement passionnante, d'autant plus qu'elle s'adresse véritablement autant à ceux qui sont familiés avec l'homme et son oeuvre, qu'à ceux qui viennent de la découvrir avec Perfect Blue.
A propos de Perfect Blue (14mns39) : Une analyse du film par Jean-François Rauger (programmateur à la cinémathèque et journaliste au Monde), Gilles Ciment (Distributeur, ancien journaliste de Positif), et Jean-Marc Lalanne (rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma). Après s'être penché sur son réalisateur dans l'interview précédente, voici l'occasion d'aborder l'importance de Perfect Blue dans l'animation japonaise.. Cet entrecoupement de trois interviews de trois critiques ciné français permet premièrement de voir la place du film de Satoshi Kon dans le cinéma japonais, avant d'en dégager sa structure narrative et différents thèmes. Certaines comparaisons, notamment avec Amenabar ('Les Autres'), s'avèrent aussi inattendues que perspicaces, le paradoxe d'être un anime réaliste bien mis en avant, ainsi que son reflet de ce que nous voyons à la TV aujourd'hui bien souligné et ne manquera pas de faire sourire (jaune). Une analyse critique poussée intéressante de bout à bout et en même temps très abordable.
Galerie de photos du film (16/9) : animée et musicale (sur la chanson finale du film), un défilement de photos extraites du film.
Filmographie : Une page de biographie du réalisateur de Perfect Blue, Satoshi Kon. Assez complète, compacte et exhaustive, celle-ci gagnerait à être lue avant d'aborder l'interview du bonhomme présente sur ce DVD.
Pour finir on trouve la bande-annonce du film (16/9 2.0), d'abord en vostf puis en vf, ainsi qu'une page de lien internet. Si on regrette quelque peu de ne pas avoir d'images de la fabrication en elle-même de Perfect Blue, cette édition se montre au final très soignée et à la hauteur de ce que l'on attendrait pour un anime de ce calibre. Tout simplement indispensable.