Image :
8/20
Afin de capter au plus près l'énergie des gamins dans les bidons-villes, Danny Boyle et son chef opérateur Anthony Dod Mantle (avec qui il a déjà collaboré sur Millions et 28 Jours plus tard) se sont accordés pour utiliser la caméra numérique SI-2K, sa simplicité d'utilisation et son ergonomie (la caméra enregistre directement sur un disque dur) conférant à l'équipe une aisance qu'elle n'aurait certainement pas eue avec une caméra 35mm. Impressionné par ses capacités, Boyle se décida par la suite à utiliser la caméra sur le plateau de Qui veut gagner des millions ?. Les autres séquences (celles mettant en scène Jamal adulte) ont elles été tournées plus classiquement en 35mm.
Globalement, le transfert est plutôt réussi, l'image bénéficiant d'un joli piqué doublé d'une définition sans faille. Les plans tournés en 35mm sont sublimes, tandis que ceux se déroulant dans les ruelles du bidon-ville retranscrivent fidèlement le Mumbai très coloré qui nous avait enchanté en salle. On déplorera quelques soucis de compression ça et là lors des plans nocturnes ou enfumés (lorsque Jamal adolescent assiste à la représentation de l'opéra et lorsqu'il cherche Latika dans le quartier des plaisirs - capture 6) mais globalement rien de bien méchant.
En revanche, Danny Boyle a beau nous prévenir dans son commentaire audio, les séquences Qui veut gagner... sont entachées par un bruit vidéo qui serait selon le réalisateur amplifié sur le Blu-ray. Assistons-nous là aux limites de la caméra ou est-ce un effet volontaire de Boyle pour simuler une retransmission télévisée ? On pencherait plutôt sur la première option...
Globalement, le transfert est plutôt réussi, l'image bénéficiant d'un joli piqué doublé d'une définition sans faille. Les plans tournés en 35mm sont sublimes, tandis que ceux se déroulant dans les ruelles du bidon-ville retranscrivent fidèlement le Mumbai très coloré qui nous avait enchanté en salle. On déplorera quelques soucis de compression ça et là lors des plans nocturnes ou enfumés (lorsque Jamal adolescent assiste à la représentation de l'opéra et lorsqu'il cherche Latika dans le quartier des plaisirs - capture 6) mais globalement rien de bien méchant.
En revanche, Danny Boyle a beau nous prévenir dans son commentaire audio, les séquences Qui veut gagner... sont entachées par un bruit vidéo qui serait selon le réalisateur amplifié sur le Blu-ray. Assistons-nous là aux limites de la caméra ou est-ce un effet volontaire de Boyle pour simuler une retransmission télévisée ? On pencherait plutôt sur la première option...
Son :
9/20
Danny Boyle s'en est rendu compte sur le tournage (et surtout en salle de montage), Slumdog Millionaire repose avant tout sur son rythme, la musique étant un élément essentiel si ce n'est primordial. Deux pistes Dolby Digital (débit 448Kbps) au mixage parfaitement balancé nous sont offertes. Toutes les enceintes sont entièrement mises à contribution, faisant honneur au travail de sound design de Glenn Freemantle (Abandonnée, 28 Semaines plus tard) et Tom Sayers (Sunshine, 28 Semaines plus tard) et à leur reconstitution d'un Mumbai en plein essor, tandis que le caisson de basse vrombrit au rythme du score oscarisé de A.R. Rahman. Deux pistes qui feront du bien à votre home cinema.
Bonus :
5/20
Seul supplément mis à part les habituelles bandes annonces, le commentaire audio de Danny Boyle et Dev Patel, riche en anecdotes sur les conditions de tournages difficiles en Inde (comparées à celles de l'Occident où tout est contrôlable et contrôlé), l'approche esthétique et technique ainsi que sur les différences entre le roman de Vikas Swarup et le scénario. On conseillera l'écoute aux admirateurs du cinéaste, les infos distillées tout au long de ce commentaire étant reprises dans les autres suppléments de l'édition collector.
A noter que le zone 1 américain comprenait un second commentaire audio du scénariste oscarisé Simon Beaufoy accompagné du producteur Christian Colson, commentaire audio absent de cette édition française.
Plus de suppléments sur l'édition Collector 2DVD.
A noter que le zone 1 américain comprenait un second commentaire audio du scénariste oscarisé Simon Beaufoy accompagné du producteur Christian Colson, commentaire audio absent de cette édition française.
Plus de suppléments sur l'édition Collector 2DVD.