Image :
6/20
De par ses partis pris visuels osés - et pas toujours du meilleur goût -, Sukiyaki Western Django ne facilite pas la tâche à l'éditeur, entre les scènes dominées par des tons verts criards, d'autres par des rouges vifs, et encore d'autres plus tempérées au niveau de la saturation. Le transfert sur galette offre un résultat pour le moins inégal, certains plans virant à la catastrophe sur le plan des couleurs tandis que d'autres se révèlent très esthétiques. Si l'on imagine aisément l'enfer qu'a dû constituer l'encodage, les choix étranges de Miike n'excusent pas tout puisque la définition se révèle assez imprécise, avec des contours qui n'apparaissent pas de manière franche et des contrastes un peu trop marqués. La compression se fait elle aussi durement ressentir et un grain désagréable à l'oeil vient régulièrement entâcher l'image.
Son :
6/20
L'éditeur propose rien moins que quatre pistes son, un 5.1 et un stéréo en français et la même chose en anglais. Dans l'ensemble, les 5.1 remplissent correctement leur contrat même s'ils ne risquent pas de vous brouiller avec vos voisins. L'ensemble se concentre avant tout sur les avants, les arrières n'étant stimulés que sporadiquement, et manque un peu de punch dans les scènes d'action. Pour ce qui est des stéréos, ils ne présentent pas de défaut particulier, si ce n'est un effet de pal speed-up sur le 2.0 anglais.
Bonus :
6/20
Cette interactivité ouvre les hostilités avec un making of conséquent (52mns36). Au premier abord, il s'agit juste d'un journal de bord au discours promotionnel et d'une présentation des acteurs, elle-même complétée par de petits extraits d'interviews. Cependant, la voix off force volontairement le trait et parodie avec humour le ton employé habituellement dans les featurettes japonaises. Les acteurs principaux (Hideaki Ito, Kaori Momoi, Yusuke Iseya,...) et les stars les plus connues (Masanobu Ando, Shun Oguri...) sont passés en revus et livrent leurs impressions sur le tournage et sur leur collaboration avec le réalisateur Takashi Miike. Ce dernier a d'ailleurs une particularité : il mime les scènes avant que les acteurs ne les jouent, pour un résultat assez comique parfois. Le cameraman de ce documentaire parvient par ailleurs à saisir quelques incidents de tournage assez amusants. En somme, nous sommes face à un making of qui ne nous apprend certes pas grand-chose, les interviews étant trop superficielles, mais qui s'avère très vivant et divertissant.
L'Interview de Quentin Tarantino (2mns30) est en réalité un extrait de conférence de presse - nous ne saurons pas où ni quand celle-ci a été donnée. Quentin Tarantino y évoque le cinéma et les méthodes de travail de Takashi Miike et plaisante sur sa collaboration avec Kaori Momoi, ainsi que sur la possibilité pour lui de faire une version américaine, Macaroni Samouraï Eastern Zattôichi. Après tout, avec la vague de remakes actuelle, les Américains n'en sont-ils pas capables ?
Vient ensuite un documentaire sur les effets spéciaux (11mns22) qui nous emmène directement dans l'atelier où sont créés les effets numériques. La productrice digitale fait un commentaire précis de plusieurs plans marquants du film en expliquant les procédés utilisés, images à l'appui.
Cette interactivité se clôt sur des bandes annonces, celles du film lui-même (proposée en français et en japonais) et celles d'autres titres à venir chez éditeur.
L'Interview de Quentin Tarantino (2mns30) est en réalité un extrait de conférence de presse - nous ne saurons pas où ni quand celle-ci a été donnée. Quentin Tarantino y évoque le cinéma et les méthodes de travail de Takashi Miike et plaisante sur sa collaboration avec Kaori Momoi, ainsi que sur la possibilité pour lui de faire une version américaine, Macaroni Samouraï Eastern Zattôichi. Après tout, avec la vague de remakes actuelle, les Américains n'en sont-ils pas capables ?
Vient ensuite un documentaire sur les effets spéciaux (11mns22) qui nous emmène directement dans l'atelier où sont créés les effets numériques. La productrice digitale fait un commentaire précis de plusieurs plans marquants du film en expliquant les procédés utilisés, images à l'appui.
Cette interactivité se clôt sur des bandes annonces, celles du film lui-même (proposée en français et en japonais) et celles d'autres titres à venir chez éditeur.