Test DVD : Vendredi 13

Présenté dans une interactivité entièrement statique, les bonus ne présentent pas un grand intérêt et ne risquent pas de faire revoir à la hausse le verdict porté sur un film qui représente à peu près ce qu'un slasher peut être de plus idiot.

Nous commençons par La Renaissance de Jason Voorhees (10mns58) qui revient d'abord grossièrement sur le personnage légendaire à travers quelques tentatives simplistes d'explication de sa soif de tuer, avant de s'intéresser à Derek Mears, soit l'interprète de Jason, filmé dans l'atelier de maquillage alors qu'il enfile les prothèses. Pas d'information majeure à retirer de ce making of très conventionnel. Le second module, intitulé Taillader d'un sens à l'autre (11mns), se montre encore plus inintéressant : acteurs, réalisateur et producteurs nous racontent leur traumatisme du premier Vendredi 13 et leur volonté d'en restituer l'esprit (grosso modo du sang, du sexe, de la drogue, selon la vision des producteurs), tout en proposant quelque chose de "nouveau" (les mêmes producteurs ont tout de même le culot de comparer ce reboot à celui de Batman par Christopher Nolan !)

Les scènes alternatives (8mns05) constituent le seul bonus valable de cette interactivité dans la mesure où elles révèlent certaines des limites que s'est vu accorder le réalisateur. Rien que la première scène présentée, celle où Jason trouve le fameux masque, s'avère parlante : non seulement la découverte du masque et le meurtre qui précède sont différents de la version du film, mais la présence de marijuana est bien plus explicite. Dans la scène finalement retenue, la séance de fumette a été remplacée par un monologue de la victime devant un mannequin féminin nu. Si la seconde scène présentée ne présente pas beaucoup d'intérêt (il s'agit juste d'un dialogue entre les deux flics), la troisième propose une autre version de la "mort" de Jason. Une version plus simple, moins poussive et sans la réplique "Dis bonjour à Maman... en Enfer!" de la jeune fille. En d'autres termes, le montage finalement retenu a opté pour davantage de spectacle inutile. 

Présenté dans une interactivité entièrement statique, les bonus ne présentent pas un grand intérêt et ne risquent pas de faire revoir à la hausse le verdict porté sur un film qui représente à peu près ce qu'un slasher peut être de plus idiot.

Nous commençons par La Renaissance de Jason Voorhees (10mns58) qui revient d'abord grossièrement sur le personnage légendaire à travers quelques tentatives simplistes d'explication de sa soif de tuer, avant de s'intéresser à Derek Mears, soit l'interprète de Jason, filmé dans l'atelier de maquillage alors qu'il enfile les prothèses. Pas d'information majeure à retirer de ce making of très conventionnel. Le second module, intitulé Taillader d'un sens à l'autre (11mns), se montre encore plus inintéressant : acteurs, réalisateur et producteurs nous racontent leur traumatisme du premier Vendredi 13 et leur volonté d'en restituer l'esprit (grosso modo du sang, du sexe, de la drogue, selon la vision des producteurs), tout en proposant quelque chose de "nouveau" (les mêmes producteurs ont tout de même le culot de comparer ce reboot à celui de Batman par Christopher Nolan !)

Les scènes alternatives (8mns05) constituent le seul bonus valable de cette interactivité dans la mesure où elles révèlent certaines des limites que s'est vu accorder le réalisateur. Rien que la première scène présentée, celle où Jason trouve le fameux masque, s'avère parlante : non seulement la découverte du masque et le meurtre qui précède sont différents de la version du film, mais la présence de marijuana est bien plus explicite. Dans la scène finalement retenue, la séance de fumette a été remplacée par un monologue de la victime devant un mannequin féminin nu. Si la seconde scène présentée ne présente pas beaucoup d'intérêt (il s'agit juste d'un dialogue entre les deux flics), la troisième propose une autre version de la "mort" de Jason. Une version plus simple, moins poussive et sans la réplique "Dis bonjour à Maman... en Enfer!" de la jeune fille. En d'autres termes, le montage finalement retenu a opté pour davantage de spectacle inutile. 

Présenté dans une interactivité entièrement statique, les bonus ne présentent pas un grand intérêt et ne risquent pas de faire revoir à la hausse le verdict porté sur un film qui représente à peu près ce qu'un slasher peut être de plus idiot.

Nous commençons par La Renaissance de Jason Voorhees (10mns58) qui revient d'abord grossièrement sur le personnage légendaire à travers quelques tentatives simplistes d'explication de sa soif de tuer, avant de s'intéresser à Derek Mears, soit l'interprète de Jason, filmé dans l'atelier de maquillage alors qu'il enfile les prothèses. Pas d'information majeure à retirer de ce making of très conventionnel. Le second module, intitulé Taillader d'un sens à l'autre (11mns), se montre encore plus inintéressant : acteurs, réalisateur et producteurs nous racontent leur traumatisme du premier Vendredi 13 et leur volonté d'en restituer l'esprit (grosso modo du sang, du sexe, de la drogue, selon la vision des producteurs), tout en proposant quelque chose de "nouveau" (les mêmes producteurs ont tout de même le culot de comparer ce reboot à celui de Batman par Christopher Nolan !)

Les scènes alternatives (8mns05) constituent le seul bonus valable de cette interactivité dans la mesure où elles révèlent certaines des limites que s'est vu accorder le réalisateur. Rien que la première scène présentée, celle où Jason trouve le fameux masque, s'avère parlante : non seulement la découverte du masque et le meurtre qui précède sont différents de la version du film, mais la présence de marijuana est bien plus explicite. Dans la scène finalement retenue, la séance de fumette a été remplacée par un monologue de la victime devant un mannequin féminin nu. Si la seconde scène présentée ne présente pas beaucoup d'intérêt (il s'agit juste d'un dialogue entre les deux flics), la troisième propose une autre version de la "mort" de Jason. Une version plus simple, moins poussive et sans la réplique "Dis bonjour à Maman... en Enfer!" de la jeune fille. En d'autres termes, le montage finalement retenu a opté pour davantage de spectacle inutile.