Image :
9/20
L’image du DVD de Women are Heroes est absolument superbe. Equipé d’un appareil photo numérique, à l’instar de celui utilisé par Quentin Dupieux pour Rubber, JR privilégie une photographie saturée avec des couleurs vives et scintillantes (orange, bleu, jaune, rouge), magnifiquement retranscrites à travers ce master SD notamment sur les parties brésilienne et indienne. Les nombreux gros plans des femmes émaillant le film sont impressionnants de beauté, fourmillent de détails au point d’y distinguer les pores de la peau des protagonistes, le relief est incroyable de précision, le piqué aiguisé et les contrastes d’une densité absolue. A part quelques séquences sombres où la définition est moins affûtée et le grain plus appuyé, le transfert de Women are Heroes frôle la perfection. C’est ce qu’on appelle un travail éditorial resplendissant.
Son :
8/20
Bien que Women are Heroes soit un documentaire, il serait dommage de négliger la piste Dolby Digital 5.1 qui offre un confort de visionnage très agréable grâce à une utilisation modérée mais suffisante des enceintes latérales. Evidemment, les surround profitent de la bande-son très présente tandis que divers effets tirent fougueusement leur épingle du jeu. Qui plus est, les basses font de temps à autres parler d’elles et la balance frontale est autant dynamique que précise. La stéréo également proposée est également de fort bonne facture et bénéficie d’une large ouverture des enceintes.
Bonus :
7/20
Making of (37min45)
Divisé en quatre parties distinctes à savoir le Brésil (15min24), l’Inde (3min58), le Libéria (11min35) et le Kenya (7min28), ce documentaire sur le tournage aurait tout aussi bien pu être intégré au film puisque s’il montre effectivement la préparation de certaines séquences clés de Women are Heroes, il contient surtout d’autres propos tout aussi intéressants que ceux entendus dans le montage final et la forme utilisée est également le time-lapse. La première partie montre le travail de JR (que l’on aperçoit brièvement) avec les enfants de la favela de Rio en janvier 2009. L’artiste leur prête des appareils photos afin qu’ils réalisent eux-mêmes des portraits qu’ils colleront tous ensemble sur les murs de leurs maisons. Ensuite, nous retrouvons Rosiete, une des femmes photographiées par JR, se préparer avant les différents vernissages des expositions où sont affichés son portrait, à Rio comme à Paris à la mairie du 4ème arrondissement. Si la partie indienne est la plus courte de ce making of, elle n’en demeure pas moins fort intéressante et colorée puisque l’on y voit l’équipe de JR (qui commente les images en voix-off) au Radjastan. Profitant de la célèbre fête des couleurs, JR explique comment il est parvenu à contourner la loi qui interdit de coller des affiches sur les murs en Inde. Lui et son équipe ont simplement collé des bandes blanches adhésives sur lesquelles la poussière des pigments jetés par les locaux sur les murs s’est naturellement collée sur le papier, révélant progressivement la photo. En 2008, JR et son équipe se sont rendus au Libéria afin de coller des portraits de femmes sur un pont écroulé de Monrovia ainsi que sur les murs des rues, le tout en présence des hommes de la communauté quelque peu perplexes devant cette entreprise. Il dévoile devant eux sa technique de collage et parvient à les faire participer au projet. Enfin, la dernière partie se déroule au Kenya et montre cette fois les coulisses de l’installation de portraits de femmes sur un train à Kibera, un des plus grands bidonvilles d’Afrique situé dans la périphérie de la capitale Nairobi. Cette séquence qui clôt le film Women are Heroes est également l’une des plus belles et nous pouvons ici voir comment JR, son équipe et les locaux l’ont aidé à fignoler ce projet. Ne loupez sous aucun prétexte ce superbe documentaire.
L’interactivité du DVD de Women are Heroes se clôt sur une galerie photos (2min11).
Divisé en quatre parties distinctes à savoir le Brésil (15min24), l’Inde (3min58), le Libéria (11min35) et le Kenya (7min28), ce documentaire sur le tournage aurait tout aussi bien pu être intégré au film puisque s’il montre effectivement la préparation de certaines séquences clés de Women are Heroes, il contient surtout d’autres propos tout aussi intéressants que ceux entendus dans le montage final et la forme utilisée est également le time-lapse. La première partie montre le travail de JR (que l’on aperçoit brièvement) avec les enfants de la favela de Rio en janvier 2009. L’artiste leur prête des appareils photos afin qu’ils réalisent eux-mêmes des portraits qu’ils colleront tous ensemble sur les murs de leurs maisons. Ensuite, nous retrouvons Rosiete, une des femmes photographiées par JR, se préparer avant les différents vernissages des expositions où sont affichés son portrait, à Rio comme à Paris à la mairie du 4ème arrondissement. Si la partie indienne est la plus courte de ce making of, elle n’en demeure pas moins fort intéressante et colorée puisque l’on y voit l’équipe de JR (qui commente les images en voix-off) au Radjastan. Profitant de la célèbre fête des couleurs, JR explique comment il est parvenu à contourner la loi qui interdit de coller des affiches sur les murs en Inde. Lui et son équipe ont simplement collé des bandes blanches adhésives sur lesquelles la poussière des pigments jetés par les locaux sur les murs s’est naturellement collée sur le papier, révélant progressivement la photo. En 2008, JR et son équipe se sont rendus au Libéria afin de coller des portraits de femmes sur un pont écroulé de Monrovia ainsi que sur les murs des rues, le tout en présence des hommes de la communauté quelque peu perplexes devant cette entreprise. Il dévoile devant eux sa technique de collage et parvient à les faire participer au projet. Enfin, la dernière partie se déroule au Kenya et montre cette fois les coulisses de l’installation de portraits de femmes sur un train à Kibera, un des plus grands bidonvilles d’Afrique situé dans la périphérie de la capitale Nairobi. Cette séquence qui clôt le film Women are Heroes est également l’une des plus belles et nous pouvons ici voir comment JR, son équipe et les locaux l’ont aidé à fignoler ce projet. Ne loupez sous aucun prétexte ce superbe documentaire.
L’interactivité du DVD de Women are Heroes se clôt sur une galerie photos (2min11).