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15 ans et demi

Le 04/04/2008 à 08:33
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Notre avis
3 10

De 15 ans et demi, nous retiendrons la performance des ados Juliette Lamboley et Canis Crevillen (et pour les fans de la Starac', la présence de la très blonde Maud Verdeyen), ainsi que le petit caméo sympathique d'Alain Chabat en hippie roots. Un bien maigre bilan pour une comédie dont on n'attendait pas grand chose et qui, sur ce plan, ne nous a pas déçue.


Critique 15 ans et demi

"J’ai le sentiment que nous nous sommes aussi inconsciemment inspirés de la fiction, de personnages emblématiques de la comédie américaine comme Steve Martin dans Treize à la douzaine..." Thomas Sorriaux, réalisateur de 15 ans et demi.


Un film inspiré de Treize à la douzaine, il fallait oser... A force de se plaindre que les comédies françaises ne zieutaient pas assez de l’autre côté de l’Atlantique (juste come ça, histoire de s’inspirer un peu de ce que font les cadors de la comédie US), on a été servi. On l'avoue, on l’a un peu cherché aussi. Un film inspiré de Treize à la douzaine... Lorsqu’on lit ça dans un dossier de presse 5 minutes avant le début d’un film, tout de suite, on ne se sent pas rassuré et on se dit que les 1h37 du film vont être longues, très longues, et qu’en rentrant chez soi, même une grosse dose de la Méthode Cauet ne suffira pas à se vider le cerveau. Mais pour ce qu’il y aura à vider...


Critique Critique 15 ans et demi


Il serait bien sûr mesquin de juger un film sur une simple note d'intention, en faisant fi du film en lui-même. Mais dans le cas présent, ce ne serait pas aider 15 ans et demi, comédie pas vraiment drôle, mal ficellée, mal réalisée et dont mêmes les 20 dernières minutes, un poil plus sympatoches, ne suffisent pas à convaincre . Alors soyons positifs et voyons un peu le bon côté des choses. On peut se dire que dans l’absolu 15 ans et demi a réussi son pari. En effet, le film du tandem François Desagnat / Thomas Sorriaux (déjà responsable de La Beuze) est effectivement à la hauteur de son illustre modèle américain Treize à la douzaine. On y retrouve le même "humour", la même "finesse" et la même "qualité d'écriture" qui nous avaient éblouis dans les films de Shawn Levy. En plus, ils nous ont prouvé que tout comme Steve Martin dans le remake du classique de Walter Lang, Daniel Auteuil est capable du meilleur (MR-73), comme du pire. On espère juste pour lui que cet égarement n’aura que peu d’influences dans la course aux Césars 2009 dont il est encore le favori pour le film d'Olivier Marschal. Au pire, s'il n'est pas nominé, il pourra toujours présenter la cérémonie, comme l'a fait Martin il y a quelques années.

 

Un film inspiré de Treize à la douzaine... Pourquoi pas après tout ? Une brèche ayant été ouverte par Raffy Shart avec Incontrôlable (qui se voulait dans la droite lignée d’un mauvais Farrelly Bros), il ne restait donc plus aux réalisateurs sans imaginations qu’à recycler ad nauseam ce que le cinéma Américain nous a offert de pire ces vingt dernières années. C’est tellement plus simple que de marcher sur les traces d’un John Hugues ou d’un Blake Edwards. A quand Mouss Diouf dans un ersatz de Friday After Next ?


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