Critique : Mär - Episodes 14 à 26

Dans ce deuxième coffret de Mär, Ginta se retrouve face à Ghirom, une des pièces de l'échiquier qui a déjà fait de nombreuses victimes dans le village de Vestry. En dernier recours contre ce redoutable adversaire, Ginta se voit contraint de faire apparaître sa troisième et étonnante version de Babbo...

Ginta dévoile lors de son dernier duel la dernière forme de son ärm, un redoutable combattant ayant l'apparence d'une gargouille géante. Après avoir vaincu son dernier adversaire en date, il obtient un nouvel ärm ainsi qu'une nouvelle pierre pour son artefact Babbo, qui lui permettra ultérieurement d'en concevoir une toute nouvelle variante. C'est à ce moment là que la guerre est déclarée par l'échiquier contre les habitants de Mär Heaven, et comme six ans auparavant, le terrible War Game va recommencer. Le War Game est une sorte de tournoi la plupart du temps mortel, où les participants combattent en groupe. Chaque équipe perdante est éliminée mais chaque gagnant de son propre duel, que son équipe ait perdu ou pas, peut continuer et rejoindre d'autres équipiers de son camp toujours en lice. Cependant, si le capitaine de l'équipe perd, tout son team est disqualifié, à charge donc de Ginta de remporter dès à présent tous ses combats…

On ne peut s'empêcher ici de faire un parallèle avec l'excellent shônen Hunter X Hunter, lorsque les protagonistes de ce dernier entrent dans le jeu, Greed Island. De plus, les personnages principaux de Mär sont à la recherche du même type de réponses, et tous les deux suivent de façon identique les traces de leurs pères respectifs tandis que leurs caractères s'avèrent également relativement similaires.

Les deux premiers épisodes de ce second coffret de Mär sont un peu décevants, moins vivants que les précédents. Ils restent néanmoins intéressants, annonçant une suite que l'on espère de plus en plus captivante au fil des épisodes. Les affrontements qui se déroulent dans des lieux très différents les uns des autres, sont intenses et nettement plus rythmés. A l'instar de Dorothy la sorcière et Alviss, les protagonistes ne se dévoilent que très progressivement, l'étendue de leurs pouvoirs restant encore un mystère même pour leur camarades. Leur personnalité fouillée, mystérieuse et complexe est passionnante. Les adversaires des deux camps nous réservent sans conteste encore leur lot de (bonnes) surprises, et nous promettent encore d'excellents moments en leur compagnie. On soulignera à nouveau le mariage toujours aussi réussi de la 2D avec la 3D. Les quelques plans usant de la 3D, en l'occurrence lorsque Ginta emploie sa troisième version de Babbo, démontrent une certaine maestria qui apporte un plus évident à ces scènes.