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Critique : Paradise Kiss - L'intégrale

Le 10/09/2010 à 07:00
Par
Notre avis
9 10

Paradise Kiss est visuellement un véritable petit bijou. On en prend plein les yeux, le chara design de Nobuteru Yuki est fort réussi et les décors sont extrêmement soignés à l'instar de ceux du manga de Ai Yazawa. Ses autres atouts sont ses personnages hétéroclites terriblement attachants, et une véritable fraîcheur scénaristique, avec une petite pointe d'humour habilement disséminée tout au long de Paradise Kiss. La trame de la série reprend relativement fidèlement celle du manga et l'on retrouve avec grand plaisir plusieurs des personnages de l'oeuvre précédente de l'auteure, Gokinjo Monogatari. Paradise Kiss est un pur délice à consommer sans modération !


Critique des épisodes 1 à 12 de Paradise Kiss Critique des épisodes 1 à 12 de Paradise Kiss

 

Paradise Kiss d'Ai Yazawa (Nana, Je ne suis pas un ange, Last Quarter, Princess Aï...) a été prépublié entre 2000 et 2004 au Japon dans le magazine Zipper, qui a la particularité d'être dédié à la couture. Or le manga est justement axé sur le monde de la mode, à l'instar de Gokinjo une vie de quartier (ou Gokinjo Monogatari) dont il est une sorte de spin-off. Il en reprend notamment plusieurs des personnages, même si les deux oeuvres peuvent être lues indépendamment l'une de l'autre. Il en va de même pour les séries animées respectives. La série animée Paradise Kiss, qui compte 12 épisodes, est une production de 2005 des studios Madhouse. Il s'agit de la seconde adaptation en série animée d'une œuvre de Ai Yazawa, la première étant justement Gokinjo Monogatari.

 

Critique des épisodes 1 à 12 de Paradise Kiss

 

 

Paradise Kiss raconte l'histoire de Yukari, une jeune fille qui se fait aborder dans la rue par un étrange garçon au look punk et va par la force des choses rencontrer ses camarades aux allures tout aussi peu conventionnelles. Constatant sa grande taille et sa minceur, ces jeunes étudiants stylistes de la « Yazawa art », lui demandent instantanément d'être leur mannequin pour leur défilé de fin d'année. A leur contact, la vie de Yukari va soudainement basculer. Sa vie si terne jusqu'à présent ne va plus lui convenir : elle semble enfin avoir trouvé sa voie, mais ses parents ne l'entendent pas de cette oreille. Elle va alors se rebeller et accepter malgré tout, la proposition de George, Miwako, Arashi et Isabella.

 

Le somptueux character design de Nobuteru Yuki (Vision of Escaflowne, X le film) rend un bel hommage au trait délicat et élégant de Ai Yazawa. La musique assez rythmée est en parfaite adéquation avec le thème de la série lié à la mode et la création. L'opening de Tommy february6, Lonely in Gorgeous, et l'ending de Franz Ferdinand, Do you want to, se conjuguent précisément avec les images originales et divertissantes des génériques.

A signaler que l'éditeur Kana devrait sortir le 6 octobre 2010, une nouvelle édition de l'intégrale de la série mais plus « light » que celle-ci.


Critique des épisodes 1 à 12 de Paradise Kiss


L'héroïne, Yukari Hayasaka, est une jeune lycéenne studieuse qui sous la pression parentale, passe le plus clair de son temps à étudier pour ses examens. Sa vie va radicalement changer en rencontrant fortuitement des élèves de l'école de stylisme « Yazawa » (Yazawa étant bien entendu un clin d'œil au nom de l'auteure de la série).

Paradise Kiss aborde certains problèmes liés au passage de l'adolescence à l'âge adulte. Yukari est une jeune fille mal dans sa peau et peu sûre d'elle, qui ne sait pas ce qu'elle veut faire après ses études et qui doute de ses propres choix. Ai Yazawa dénonce avec réalisme la pression soutenue, sous forme de chantage, que peuvent quelquefois faire subir certains parents à leurs enfants, en ce qui concerne leurs études. L'héroïne étouffée par son milieu rigide et étriqué décide de prendre sa vie en main, mais certains choix que l'on fait dans l'urgence, peuvent s'avérer ensuite pas toujours très judicieux...

Paradise Kiss parle également des doutes des premiers émois amoureux et de la difficulté de faire des concessions au sein d'un jeune couple.

 

Critique des épisodes 1 à 12 de Paradise Kiss

 

La trame reprend relativement fidèlement celle du manga et l'on retrouve avec grand plaisir plusieurs des personnages du manga précédent de Ai Yazawa Gokinjo Monogatari, comme les parents de Miwako et Arashi ainsi que le concierge de leur immeuble, Noriji, qui feront tous une petite apparition au cours de l'histoire. De petits clins d'œil amusants apparaissent ainsi, tout au long de la série.

Les personnages s'avèrent véritablement attachants. Si l'héroïne est dans un premier temps, agaçante et  excessive par son manque de maturité, elle évolue au fil des épisodes et devient de plus en plus intéressante. Mais c'est Miwako la femme-enfant de Paradise Kiss, qui retient dans un premier temps toute notre attention, sa fragilité et sa bonne humeur constante sont très touchantes.

 

Critique des épisodes 1 à 12 de Paradise Kiss

 

L'une des performances de la série est qu'elle ne délaisse aucun des protagonistes, chacun d'entre eux  est traité avec autant d'égard. Ils sont tout aussi captivants les uns que les autres, qu'ils aient une place prépondérante ou pas dans l'histoire.

L'exercice de transposer le manga à l'écran n'était pas évident, mais il faut constater que le résultat est très réussi et Paradise Kiss est indiscutablement une série de grande qualité.








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