George Clooney dénonce la lâcheté d’Hollywood suite à l'affaire "The Interview"
Le 19/12/2014 à 16:55Par Fanny Bellocq
George Clooney défend Sony contre les vilains hackers. Et il est seul...
George Clooney prend clairement la défense des studios : "Sony n’a pas retiré le film uniquement parce qu’ils avaient peur. Ils l’ont retiré parce que les cinémas ont dit qu’ils n’allaient pas le diffuser, parce que leurs avocats ont dit que si quelqu’un mourait pendant la projection, les cinémas seraient responsables." L'acteur / réalisateur met en avant la liberté d’expression, qui n’a jamais été utilisée pour défendre L’interview qui tue, et qui est, selon lui, fortement menacée depuis cet événement. Pour exprimer son engagement, George Clooney a fait circuler une pétition de soutien à Sony Pictures… que personne n’a signée. Les grands noms du cinéma ont eu trop peur de se mettre les hackers à dos. Selon l’acteur, cette lâcheté ne fait que renforcer la crédibilité des hackers et encourager d'autres pays comme la Corée du Nord à "contrôler" l’industrie des films à Hollywood (la preuve, ça a marché une première fois).Selon l’acteur, L’interview qui tue n’est probablement pas le film le plus intelligent de l’année, mais il aurait néanmoins pu être défendu. Pour lui, la situation est bien plus grave qu'un "simple" piratage : "Cette affaire n'affecte pas seulement le cinéma, mais toutes nos activités. [...] Que se passera-t-il si un média prépare un article et qu'un pays, un individu ou une entreprise n'aime pas ce qui va être écrit ? Oubliez cette histoire de piratage. Il y a des gens qui menacent de faire exploser des bâtiments et tout d'un coup, tout le monde devrait s'incliner", a-t-il martelé.
L'interview qui tue, le film qui ne sortira jamais au cinéma...