Le Cinéma Guérilla, ou Guerilla Filmmaking en anglais, est un terme qui désigne une certaine mouvance de cinéma indépendant dont les caractéristiques sont les suivantes : budgets très limités, équipes techniques réduites, tournage avec du matériel prêté et/ou bricolé ... bref, du cinéma de la débrouille, dont les principaux prote drapeaux sont Robert Rodriguez (El Mariachi), Peter Jackson (Bad Taste) ou encore Darren Aronofsky avec Pi. Plus proche de nous, Djinn Carrenard nous a prouvé avec Donoma que l'on pouvait tourner un film de cinéma avec 150 euros ... Enfin bref, si vous voulez tout savoir comment tous ces réalisateurs ont réussi leur coup, nous vous conseillons la lecture du livre 'Cinéma Guérilla Mode d'emploi' de Jérôme Genevray, en vente à partir du 4 avril prochain chez Dunod.

Cinéma Guérilla : le livre

De l’idée de départ de votre film à la vie en festivals, du court au long métrage, 'Cinéma Guérilla Mode d'emploi' accompagnera les réalisateurs en herbe pas à pas dans leur aventure : écrire une bonne histoire et son story-board ; établir un budget et financer son projet ; s’entourer d’une équipe de choc et rencontrer des comédiens ; préparer, tourner et monter son film ; le faire découvrir au plus grand nombre, de YouTube jusqu’à la salle de cinéma… Toutes les étapes de la conception d'un film "guérilla" seront ici décortiquées. Mieux, à chaque chapitre du livre, le lecteur pourra s'inspirer des anecdotes et des retours d’expérience de grands professionnels comme Albert Dupontel, Rémi Bezançon, Lionel Astier, Jean Patrick Benes, Julien Séri, Xavier Gens et d’autres scénaristes, réalisateurs, acteurs, producteurs, directeurs de la photo, distributeurs, musiciens, etc… Petit bonus : la présence de flash-codes dans le livre, qui vous permettront de découvrir sur vos smartphones et tablettes les vidéos dont parlent les différents intervenants du bouquin. Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site officiel du livre Cinéma Guérilla. 


Morceaux choisis :
- Julien Séri parle du découpage de sa mise en scène. "Mon école ayant été la pub, j'ai commencé par tout storyboarder. Puis sur Les Fils du Vent et sur Scorpion, rien ne s'est passé comme prévu et j'ai dû abandonner mon découpage rêvé pour laisser place à la réalité budgétaire et/ou de temps. J'ai sur ces deux films entièrement improvisé mes découpages. Sur mon prochain, je vais mieux m'entourer et je pourrai ainsi, je l'espère, revenir aux storyboards. Mais je reste et je resterai toujours à l'écoute du mieux et serai donc prêt à m'adapter."
- Xavier Gens parle du budget des films. "On doit se débrouiller avec ce qu'on nous donne et être le plus créatif possible pour pallier au manque de temps et d'argent ... car il n'y a jamais assez de temps ni d'argent."