Gravity : la presse est (quasiment) unanime !
Le 23/10/2013 à 18:30Par Morgane Cadignan
Gravity d’Alfonso Cuaron est sans conteste le film du moment. En tête de tous les box-offices et acclamé par les critiques et le public, le film semble révolutionner le genre et combler tous les amateurs de grand cinéma. Grâce à une 3D bien utilisée et une tension intense du début à la fin, le film s’est fait en peu de temps une place parmi les grands. Pour cause, Gravity qui a déjà récolté plus de 171 millions de dollars aux Etats-Unis, est sur toutes les bouches. Chez Filmsactu, on a adoré comme vous pouvez le lire ici. Les critiques Française sont-elles aussi élogieuses ou le film annoncé en grande pompe a-t-il déçu ? Découvrez-le dans notre revue de presse complète ci-dessous.
Ecran Large : "Les mots manquent pour décrire la puissance de l'expérience. Les pièges étaient pourtant légion en orbite de ce projet fou, à savoir le récit intimiste et spectaculaire d'une dérive, celle de deux humains littéralement perdus dans l'espace. Rétrospectivement, il semble bien que Cuarón était le seul capable de mener à bien semblable aventure."
Fan Footage : "Gravity, c’est l’expérience la plus immersive et éprouvante à laquelle vous serez confrontés dans une salle de cinéma. Car en plus d’assister tel un simple spectateur à cette lutte acharnée pour la survie, ici, la première incursion 3D du réalisateur sert aussi bien d’outil narratif qu’à nous impliquer émotionnellement et physiquement comme troisième homme et témoin privilégiè de l’action tantôt flottante, tantôt renversante."
Daily Mars : "Le personnage joué par Sandra Bullock, son destin de lutteuse, son parcours tragique transcendé par ce baptême du feu existentiel, confèrent au film une dimension universelle dévastatrice qui, forcément, touchera l’une de vos cordes pour peu que la vie vous a un peu malmené."
CinemaTeaser : "En nous confrontant à ces peurs primales, en nous projetant dans le vide, Cuarón construit une épopée spectaculaire à la puissance cinématographique indéniable."
Capture Mag : "Gravity agit comme un condensé de vie : un lieu unique où chaque action a des répercutions démesurées, où le contexte peut virer en un clin d’œil d’une peur métaphysique insoutenable à une beauté divine ultime, où l’infini côtoie le détail, où seul l’être compte tout en rendant son existence à la fois futile et d’une fragilité effrayante. Mais également un contexte où l’être humain est livré à lui-même : engoncée dans son scaphandre ou isolée dans les stations orbitales, Ryan Stone n’aura aucun contact physique direct avec un autre être humain durant la totalité du film."
Clap Mag : "Point besoin d'une créature monstrueuse nichée au fond d'un vaisseau spatial pour nous faire peur, comme dans Alien. Si Gravity nous effraie et nous émeut, c'est parce qu'il renvoie à notre humaine condition."
Clone Web : "On enchaine les superlatifs mais ils sont tous mérités, surtout à une époque où tout n’est que remakes, suites et superpouvoirs.. Vous l’aurez compris, Gravity n’est pas un film comme les autres. Au delà de son histoire en apparence simpliste mais en réalité bien plus complexe, c’est une véritable expérience sensorielle qui est proposée au spectateur."
Filmosphere : "Combien de films, depuis L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat, peuvent être vus aujourd’hui comme repensant en profondeur ce qu’est le cinéma ? Ce qu’il évoque et provoque ? Combien de films ont repoussé les limites du possible ? Combien ont apporté une véritable révolution technologique, visuelle et/ou narrative ? Une poignée, un seul par décennie tout au plus. Et bien à cette poignée, dont le dernier en date se nommait Avatar, vient s’ajouter Gravity."
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Mr. Awesome blog.com : "Gravity est sans conteste un film qui restera dans les annales du cinéma. Véritable expérience sensorielle et cinématographique, le film réunit tous les ingrédients d’un blockbuster et d’un chef d’œuvre cinématographique (...)même si le film souffre d’une légère longueur en son milieu. "
Ciné toile.com : "Plus qu’un film c’est vraiment une expérience immersive et à la fois une métaphore sur le cycle de la vie et la renaissance. Prenant, bluffant de réalisme, stressant, émouvant, à couper le souffle !"
In The Modd For Cinema.com : "Thriller, allégorie, science fiction, film métaphysique, film catastrophe, oui, « Gravity » c’est tout cela mais c’est avant tout une expérience, visuelle et sensorielle, hors du commun qui, justement parce qu’elle est hors du commun nous fait oublier les quelques facilités scénaristiques, dans les dialogues/monologues parfois aussi"
Le Parisien : « Gravity » donne l’impression de flotter vraiment dans l’espace. Pour parvenir à ce sentiment d’apesanteur, Alfonso Cuarón, 51 ans, qui avait signé « Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban », a multiplié les prouesses techniques. Il est parvenu à reproduire l’absence de pesanteur. Un énorme défi! "
Gentlegeek.net : "Spectaculaire à tous les niveaux, Gravity fait partie de ces films qui éblouissent le spectateur dès les premières secondes, mais qui cachent également au fond d’eux un message fort, servi par une mise en scène transcendante. C’est ce qu’on appelle un chef d’oeuvre, tout simplement."
Lyricis: "Gravity est une expérience. Une expérience visuelle, une expérience sonore. Un film comme on en n’a jamais eu auparavant, un peu atypique, mais qui, au final, ne se révèle pas être le film de la décennie et pêche un peu par son manque d’émotion et par son histoire bien frêle."
Les Inrock : "Bercé, sidéré, terrifié puis enfin soulagé, jamais le spectateur n’est réellement désarçonné par un film au fond peu exigeant. Cuarón, contrairement à Kubrick à qui on le compare déjà (ou même à Malick), n’emploie pas son extraordinaire habilité technique pour saper le sens commun"
Le Nouvel Obs : "Ici, c’est le spectre d’un mélo dégoulinant lardée d’une poignées de considérations philosophico-new age (proférées par une Sandra Bullock parfois à la lisière de la becassinerie) qui lubrifient à gros bouillons la mécanique infernale d'un récit pourtant dévolu à l'âpreté la plus totale. Conséquence : ces relents de niaisierie un peu lourdingues détournent "Gravity" sur le terrain plus convenu, mais paradoxalement plus carnavalesque (et nettement moins exigeant) du film à oscars"