Luc Besson prépare Le Cinquième Elément puissance 10 !
Le 13/10/2010 à 17:54Par Yann Rutledge
Luc Besson en a également profité pour fermer le clapet à tout ceux qui lui cassent "les pieds avec de mauvaises informations" et annoncer qu'il s'apprêtait à lancer la production de son quatorzième film. "A partir de janvier, je vais commencer à préparer un gros film de science-fiction du genre Le Cinquième Elément fois dix ! (rires)". "Quand j'ai fait Le Cinquième Elément, j'avais des outils et une technologie déjà un peu obsolètes. C'était le dernier film de l'époque dinosaure. C'est incroyable ce qu'on peut faire avec le numérique. La technique a rattrapé l'imagination. On peut imaginer quasiment n'importe quoi, il y aura des techniciens pour vous suivre. Tout cela m'excite depuis pas mal d'années. Mais c'est Avatar de James Cameron qui m'a donné envie d'y aller."
Si 2011 sera consacrée à la préparation du film, le tournage s'étalera sur 2012 et 2013 "parce que ce sera vraiment très très gros". Aucun nom de comédien n'a été évoqué, "là on en est seulement à sortir les créatures".
Bien qu'EuropaCorp ait perdu dix millions d'euros l'année écoulée et enregistré une décote en bourse de près de 70%, le réalisateur du Grand Bleu et de Nikita a tenu à affirmer que son studio n'était pas au bord de la faillite. Si celui-ci effectivement a souffert des effets de la crise, comme l'explique Luc Besson, il ne faut pas minimiser les scores moyens enregistrés au box-office français par Adèle Blanc-Sec et Arthur et la vengeance de Maltazard. Le premier n'a même pas atteint les deux millions d'entrées et ce malgré un budget estimé à plus de 30 millions d'euros, tandis que le second n'a rassemblé que quatre millions de spectateurs pour un budget estimé à 65 millions d'euros. Les attaques dirigées contre son studio le blesse. "Cela fait vingt ans que j'aurais pu partir aux Etats-Unis, avoir une vie bien différente et gagner plein d'argent. (...) Je suis resté là. J'ai monté une boite. Je fais travailler beaucoup beaucoup, beaucoup de gens toute l'année. (...) On finit parfois par se demander pourquoi on reste."