Petit retour en arrière. En 2005, le comédien/scénariste/producteur/réalisateur Tyler Perry (la série House of Payne) met en boîte le film Diary of a Mad Black Woman (tiré d'une pièce de théâtre qu'il a lui-même écrit) et invente le personnage de Mabbel Simmons, alias Madéa, une grand-mère noire un brin clichée, mais qui aide toujours sa famille à sortir des mauvais coups. Un personnage incarné par Perry en personne et qui apparaîtra dans une poignée de films, tels que Madea's Family Reunion, Meet the Browns, Madea Goes to Jail ou encore I Can Do Bad All By Myself.

Dans le dernier film de la saga Madea, intitulé Madea's Big Happy Family, la grand-mère préférée des Afro-Américains passe à l'action lorsque sa nièce, Shirley (Loretta Devine), reçoit des nouvelles affligeantes concernant sa santé. Cette dernière demande à Madea de rassembler ses trois enfants pour leur annoncer la nouvelle. Mais Tammy (Natalie Desselle-Reid), Kimberly (Shannon Kane) et Byron (Bow Wow) sont trop distraits par leurs propres problèmes. Tammy ne peut pas gérer ses enfants turbulents ou son mariage rompu. Kimberly a de grosses crises de colère. Byron, après avoir passé deux années en prison, est sous pression pour vendre à nouveau de la drogue. C'est à Madéa, avec l'aide de l'exubérante Bam (Cassi Davis), de réunir le clan. Et pour cela, elle va révéler un secret de famille trop longtemps enfouis.

Bien évidemment, Madea's Big Happy Family n'inspirera pas grand-chose à ceux qui n'auraient pas vu les films précédents de la saga (inédits chez nous par ailleurs, sauf Diary of a Mad Black Woman, édité chez Sony en DVD sous le titre Madéa, grand-mère justicière). Si l'on vous parle de Madéa aujourd'hui, c'est juste parce que pour la promotion de Madea's Big Happy Family, Tyler Perry et sa bande ont décidé de jouer la carte de la parodie. Ainsi, on peut découvrir Madéa sur des pastiches (plutôt réussis) d'affiches de films tels que Le Parrain, Black Swan, True Grit ou encore Le Discours d'un roi.