Mais qui a re-tué Pamela Rose ? : Les critiques
Le 05/12/2012 à 16:55Par Camille Solal
Dix ans après Mais qui a tué Pamela Rose et leur premiers pas au cinéma, Kad et Olivier reforme leur mythique duo pour le meilleur et pour le pire. Fidèles à l'humour absurde qui constitue leur marque de fabrique, les compères livre aujourd'hui Mais qui a re-tué Pamela Rose. Du pur Kad et O, on aime ou on déteste et c'est exactement ce qui transparaît dans les critiques de la presse. Ce qui, pour certains, constitue un atout majeur (le burlesque à outrance) représente, pour d'autres, le comble de l'imbécilité. Pas de surprise donc, le tout est de savoir à quel groupe on appartient avant d'acheter son ticket...
Mais qui a re-tué Pamela Rose : Les Critiques
Première : Un gag à la seconde, des expressions très premier degré et du burlesque absurde. Vingt ans que l’on connaît la formule et elle a sacrément vieilli.
L'Express : On retrouve tout ce qu'on a aimé chez eux (Kad et Olivier) sans verser dans la nostalgie ou la redite : leur folie douce, leur sens de l'absurde, leur manière de jouer avec les mots, leur habileté dans le comique de répétition, leur art de jouer au premier degré des situations extravagantes...
Telerama : Les deux cancres s'amusent, en effet, à jouer non sans finesse sur le langage. Au point qu'on peut, parfois, rire à retardement, le temps de comprendre qu'on est passé du poussif à l'inventif. Une gymnastique, pour le coup, assez marrante, sésame d'une comédie bancale à souhait.
Le Monde : Bien tenté, mais c'est peu inventif, très rarement drôle, et surtout – c'est la petite touche personnelle du film – anonné sans aucune conviction. Quelques instants "kamoulox" : les seuls réussis, trop peu nombreux pour faire le film.
Le Journal du Dimanche : Kad & Olivier assument leur goût pour l’humour régressif et le déguisement ridicule, jonglent entre comique de situation, scènes burlesques et gags jouant la répétition. Totalement absurde, mais vraiment drôle.
Critikat : Plutôt une sorte de confort grassouillet du comique qui n’a plus rien à prouver à personne, dans un déclin pire que le seul émoussement, puisque grossièrement satisfait de lui-même, de ses ficelles routinières, de sa vulgarité ramollie. Une seule certitude émane de cette désolante suite : il n’y a plus à attendre de Kad et Olivier que cette sorte d’insistance ronronnante.
Ecran Large : Tout à la fois hommage au cinéma et aux séries américaines, ode à l'humour absurde, plaisir de se retrouver et de retrouver le public, Mais qui a re-tué Pamela Rose est une vraie pilule de bonne humeur à consommer sans modération.
Le Parisien : Ce « Pamela Rose 2 » est sans doute le meilleur remède à la morosité ambiante.