Mortal Kombat : on a vu les 13 premières minutes du reboot et Waouhhh !

Le 30/03/2021 à 18:44
Par Olivier Portnoi

Bien que Mortal Kombat voit sa sortie malheureusement décalée en France du 14 avril à une date indéterminée faute aux conditions sanitaires qui ne s'améliorent pas, aux Etats-Unis la promo continue de battre son plein.

Mais chanceux que nous sommes, nous avons eu l'opportunité de découvrir les 13 premières minutes du reboot de James Wan réalisé par Simon McQuoid.

Alors Mortal Kombat ? C'est comment ?

Impossible de juger un film en quelques minutes bien sûr, mais cette séquence d'ouverture rassure et met en confiance. C'est percutant et puissant comme on l'espérait. Violent et viscéral aussi mais surtout, il y a une cinématographie derrière ces images. Le réalisateur australien Simon McQuoid ne semble pas avoir menti quand il disait vouloir montrer autre chose que des combattants supercostauds qui se foutent sur la gueule (voir notre set visit en Australie).

Ces 13 premières minutes nous entraînent dans le Japon féodal et reviennent aux origines de la rivalité entre Sub-Zero et Scorpion.

Les toutes premières images montrent Hanzo Hasashi (Hiroyuki Sanada), sa femme, son fils et son nouveau-né vivant tranquillement dans les bois. Arrivent Bi-Han (Joe Taslim) et ses assassins désireux de massacrer le clan Hasashi.

S'en suit un combat épique, féroce, sauvage et brutal entre les deux piliers de Mortal Kombat. Ce reboot a promis du sang, de la hargne et de l'authenticité ainsi que des chorégraphies d'exception. Visiblement, la promesse a été tenue.

Le futur Sub-Zero est féroce et malfaisant au possible tandis que le futur Scorpion se révèle un guerrier hors pair avec son fameux lancer de couteau au bout d'une corde rappelant les vraies mimiques d'un scorpion.

A noter que ces première minutes sont à la fois en japonais (pour le clan Hasashi) et en chinois (pour celui de Bi-Han). Pas d'anglais pendant 13 minutes ce qui pour une production américaine de cette ampleur est rare.

Ne parlons pas de l'arrivée de Raiden qui nous a donné envie de bondir dans tous les sens devant notre ordinateur. Nul doute que ce nouveau Mortal Kombat fera oublier ceux des années 90.

"On se devait commencer du début non ?" explique le producteur Todd Garner en rapport à cette longue séquence d'intro. "Le jeu est allé si loin. On ne pouvait pas se baser sur ce qu'il raconte aujourd'hui alors que la plupart des personnages ont des enfants. Il nous a fallu trouver la manière de raconter cette histoire à la fois pour les fans et pour tous ceux qui n'ont jamais joué à Mortal Kombat".

Le réalisateur Simon McQuoid poursuit : "La saga Mortal Kombat possède une brutalité authentique dans les combats, que d’autres licences n’ont pas. Nous devions respecter cette spécificité tout en faisant de l’histoire de Mortal Kombat une grande fresque cinématographique."

Quant à la violence, Todd Garner nous confie : "On est allé aussi loin que l’on pouvait en terme de violence. Forcément, on ne pouvait pas aller aussi loin que le jeu qui est de l’animation et qui peut se permettre beaucoup de choses sans être inquiété par la censure. Si on voulait être aussi intense que le jeu, on écoperait d’une interdiction aux moins de 18 ans. On a travaillé avec le comité de censure aux US afin que nos Fatalities soient aussi authentiques que possible tout en restant Rated-R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux US et interdit aux moins de 12 ans en France). Travailler avec la MPAA (La Motion Pictures Association of America) est étrange. J’ai toujours du mal à comprendre leurs critères. Parfois, ils autorisent des scènes que l’on était persuadé qu’ils charcuteraient et d'autres fois ils se disent troublés par des détails qui nous paraissent inoffensifs."

- L'amorce d'une franchise à l'ambition de Marvel

Todd Garner : "L’idée était de faire ce que Marvel a fait avec le premier Iron Man. Il a fallu réécrire la légende MK et repartir de zéro. On a visé quelque chose de plus ambitieux que les films des années 90 ou encore que la série (Mortal Kombat Conquest n’a duré qu’une saison de 1998 à 1999). L’idée n’était pas de tout balancer en un film. Marvel n'a pas commencé avec les Avengers et a eu le génie de prendre Iron Man comme fil conducteur. On aimerait pouvoir créer quelque chose qui perdure dans le temps et permette de lancer une franchise avec des suites mais aussi des spin off."

Vivement la sortie en France à la réouverture des cinémas.