En juillet dernier, la première affiche de Diana était révélée et la presse internationale s'enthousiasmait de voir une actrice telle que Naomi Watts prêter ses traits à l'illustre princesse de Galles. Début octobre, la sortie du biopic d'Oliver Hirschbiegel douchait les espoirs placés en lui et mettait la comédienne britannique dos au mur. Contrainte dans un premier temps à défendre sa prestation qu'elle qualifiait de "plus gros challenge de sa carrière" face à une critique déchaînée, Watts a par la suite fait profil bas, laissant le réalisateur de La Chute s'expliquer quant à ses choix de direction. Six mois et une nomination aux Razzie Awards plus tard, l'actrice est revenue auprès du Guardian sur ce qui devrait rester durant longtemps la plus grosse déception de sa carrière :


"Je me suis laissée séduire par le fantastique personnage. Diana a fait beaucoup de choses qui ont eu un impact positif et négatif. Elle avait de multiples facettes. Mais il y avait des problèmes avec le film et il a fini par prendre une direction qui n'était pas celle que j'espérais. Avec des risques, il y a toutes les chances que ce soit un échec. S'il faut être emporté dans le naufrage, alors qu'il en soit ainsi". Même s'ils commencent à dater, Mullholland Drive, 21 grammes, Le Cercle ou encore Les Promesses de l'ombre ont définitivement installé Naomi Watts parmi les actrices majeure de sa génération. On espère donc la voir rapidement relever la tête, et pourquoi pas chez Alejandro González Iñárritu et sa comédie Birdman ?