Noomi Rapace : "J'aime l'action et les personnages imprévisibles" Jack Ryan Saison 2 interview

À l’affiche de la saison 2 de Jack Ryan, Noomi Rapace et Michael Kelly ont accepté de répondre à nos questions sur leur expérience dans la série d’action d’Amazon Prime.

L’héroïne de Prometheus et de Millenium incarne une mystérieuse femme qui semble être un  agent double, tandis que Michael Kelly (House Of Cards, Taboo) est un agent de la C.I.A. Ensemble, ils nous ont révélé les secrets du monde de l’espionnage.

Noomi, dans Jack Ryan saison 2, tu interprètes Harry, un personnage mystérieux. En tant que spectateur, on se pose beaucoup de questions sur les intentions de cette héroïne. Est-ce que c’est quelque-chose qui t’a attiré pour jouer ce rôle ?

Noomi Rapace : J’aime les personnages imprévisibles. Dans la vraie vie, c’est aussi quelque-chose que j’apprécie. J’essaie toujours de savoir ce que les gens pensent vraiment, de deviner leurs intentions. J’ai grandi en regardant des films, le cinéma était mon refuge, ma petite bulle personnelle. Forcément, j’ai toujours été attirée par des personnages similaires à celui d’Harry, c’étaient mes préférés.

Une partie de cette saison se déroule dans une ambassade, et tout semble vraiment très réaliste. Avez-vous reçu un entraînement spécifique de la part du département d’état ?

Michael Kelly : John Krasinski, notre Jack Ryan, a eu la chance de se rendre dans les locaux de la C.I.A. Tout est fait pour que la série soit la plus réaliste possible, depuis l’écriture jusque sur le plateau. Je sais que John, en tant qu’acteur et showrunner, se sent vraiment très impliqué là-dedans. C’est important pour lui que tout soit le plus authentique possible, pour faire honneur à la C.I.A. et aux institutions américaines qu’on montre dans la série.

(Noomi Rapace et Michael Kelly)

Vous connaissiez l’univers de Jack Ryan et des romans de Tom Clancy avant de participer à cette série ?

Noomi Rapace : Oui, j’avais vu les films avec Harrison Ford à leur sortie, et j’avais vu la première saison de Jack Ryan. J’ai été stupéfaite de constater à quel point la série avait une dimension cinématographique. C’est une habile combinaison de personnages forts, qui vivent une aventure intense sur le plan émotionnel. Quand j’ai rencontré John Krasinski, le courant est tout de suite passé. Je n’ai pas eu besoin d’y réfléchir, je lui ai tout de suite dit que j’étais partante.

Michael Kelly : Je connaissais aussi l’univers de Tom Clancy. Je n’ai pas lu tous ses livres, mais j’aime beaucoup ce qu’il a créé. Plus généralement, je suis fan de films d’espionnages et de films d’action. Quand on m’a proposé de faire partie de l’aventure Jack Ryan, je ne me suis pas non plus posé de questions, j’ai foncé !

Dans ce genre de séries ou de films à l’univers très masculin, les femmes tiennent généralement des rôles assez mineurs. Ce n’est pas le cas dans Jack Ryan, où le personnage d’Harry est bien plus complexe et important. Noomi, penses-tu qu’il soit encore nécessaire de se battre pour améliorer la place des femmes dans ce genre d’univers ?

Noomi Rapace : C’est effectivement un univers très masculin, et en tant que femme, il faut souvent travailler plus dur, plus longtemps que les autres pour s’y imposer. 

Michael Kelly : Dans cette saison, il y a 3 personnages féminins qui sont très importants. Ce sont 3 femmes fortes, chacune à leur manière. Elles ont été écrites avec beaucoup de créativité, et leurs rôles sont cruciaux.

Est-ce que le fait de jouer dans une série d’espionnage vous a rendu plus paranoïaques dans la vraie vie ?

Noomi Rapace : Je me suis rendue compte que plus tu en apprends sur cet univers, plus tu réalises qu’en fait tu ne sais rien.

Vous avez tous les deux beaucoup de séquences d’action dans cette saison 2 de Jack Ryan. Comment vous y êtes vous préparés ?

Noomi Rapace : Il y avait des jours où je venais sur le plateau non pas pour tourner des scènes, mais pour répéter et m’entraîner, apprendre les chorégraphies des scènes d’action. Parfois, je m’entraînais dans une salle de sport, et une fois arrivée sur le tournage, je m’apercevais que ce qu’on avait prévu ne s’adaptait pas forcément au décor. Alors on devait retravailler encore et encore ces séquences de combat avant d’obtenir la bonne prise. J’adore ça, je me sentais prête pour tout !

Michael Kelly : Pour moi, c’était hyper important que ce que l’on me voit faire à l’écran soit réaliste. Je posais tout le temps des questions pour savoir si c’était crédible et si un professionnel agirait de la sorte : “Est-ce que je tiens bien ce flingue ? Est-ce que je me déplace comme il faut ?”. J’avais déjà eu des entraînements aux armes à feu pour d’autres rôles, mais lorsqu’on incarne un agent de la C.I.A., ce n’est pas comme lorsqu’on joue un militaire ou un flic. Je voulais tenir mon flingue comme un agent de la C.I.A. le tiendrait.

Est-ce que vous avez le droit de nous dire si vous serez dans la saison 3 ?

Michael Kelly : Non, on ne peut encore rien vous dire ! (rires)