SOS Fantômes 3 : Bill Murray explique pourquoi il nous mène en bateau et ce qui peut le faire changer d'avis
Le 21/07/2010 à 13:40Par Arnaud Mangin
Son personnage dans les deux épisodes de SOS Fantômes était l'électron-libre du groupe, mais il semble en être tout autant dans la vie. En effet, alors que bon nombre des membres du SOS Fantômes original s'accrochent à l'espoir de faire renaitre la franchise, Bill Murray prend un malin plaisir à désamorcer les effets d'annonce, les relancer ou briser plus ou moins cette longue arlésienne qu'est SOS Fantômes 3. Situation dont il profite d'autant plus puisqu'il sait très bien qu'une bonne partie du lancement du film repose sur ses épaules.
Lors d'une récente interview, il a fini par s'expliquer clairement sur ces différents revirements de situations : " Le point de départ de tout ça, c'est Harold Ramis qui est venu me voir en m'expliquant qu'il était très enthousiaste. Le projet allait être confié aux scénaristes de The Office, il les adorait et les trouvait très drôles. Le problème c'est que ce sont eux qui ont écrit L'an 1 : Des débuts difficiles pour lui. Je ne l'ai pas vu mais tous les gens que je connais et qui l'ont regardé m'on dit que c'était le pire film qu'ils avaient vu de toute leur vie. Y compris les acteurs des Ghostbusters originaux. C'est le genre de chose qui brise mon enthousiasme. Je n'ai pas envie de le faire. A côté de ça, le studio mise gros sur le film et fait son maximum pour qu'il voit le jour. C'est une franchise très lucrative, on avait pu le constater à l'époque avec la bande originale, les jouets, etc".
Le comédien a pourtant conscience des attentes du film et voit les choses sous un autre angle : "SOS Fantômes est un film culte et j'ai conscience que beaucoup de fans attendent une suite. Partout où je vais, on m'accoste et il ne se passe pas un moment sans qu'on me demande si on va faire un troisième épisode. C'est ce qu'est devenue ma vie. Récemment durant un festival, j'ai passé une nuit entière avec un groupe de jeunes à parler de cinéma. Ils ont grandit avec les deux films et m'en ont parlé avec passion pendant des heures. Si j'ai du mal à comprendre les studios, je comprends ce public-là... Quand j'assiste à ça, je me dis parfois que je devrais le faire"...