Restée un peu dans l'ombre de sa grande sœur Suspiria, Inferno est une œuvre un peu laissée au second plan jusqu'à présent, ce qui lui aura finalement rendu service pour son passage en HD puisqu'il n'a quasiment pas été retouché au niveau de la colorimétrie. Si sa photographie n'est pas avare en jonglage de couleurs (loin s'en faut, le rose et le bleu sont rois), elle n'est pas amplifiée à outrance jusqu'à l'overdose, et trouve un équilibre qui fait toute la beauté graphique du film. On décèlera bien évidemment un grain parfois prononcé (normal pour un film de 30 ans) et un piqué pas toujours au top de sa forme, mais la gestion de la colorimétrie est telle qu'elle supplante les quelques menus défauts de la copie.
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Tout comme Ténèbres, Inferno est un titre moins prestigieux et au potentiel moins évident que Suspiria et n'écope donc pas d'une restauration sonore particulière, conservant ses petites pistes mono française, anglaise et italienne d'origine, toutes restituées dans un DTS HD Master audio 2.0 d'une grande clarté. Le rendu de l'ensemble, même s'il reste centré, ne manque vraiment pas de vie. Mieux vaut ça qu'un mauvais trifouillage 5.1.
Il est louable de la part de Wild Side de fournir un petit bonus inédit pour l'occasion, mais nous nous retrouvons devant le léger remplissage de rigueur, pas bien méchant certes mais pas extraordinaire non plus. L'Alchimie du mystère (13min52) évoque donc la conception formelle de Inferno. A cela viennent se joindre une galerie de photos et une bande-annonce.