Les films édités chez Pathé vidéo ont l'assurance d'une qualité technique difficilement discutable et L'Italien ne déroge pas à la règle. Même si la réalisation d'Olivier Barroux n'est franchement pas inspirée (on y repère même une ou deux quenouilles de mise au point), la restitution de l'image en Blu-Ray en font un disque particulièrement exemplaire dans son genre, arrivant à rendre joli quelque chose de plutôt insignifiant. Comédie française oblige : c'est lumineux, c'est centré, les cadres sont serrés sur les visages, c'est statique et c'est bien pratique pour livrer un encodage digne de ce nom. Il ne faudra pas en attendre plus, évidemment, mais il est difficile de nier la grande propreté du produit livré ici.
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Un film français qui s'appelle L'Italien, c'est la garantie de se farcir une bande son nourrie au deux-trois tubes transalpins qui ont franchi nos frontières (Ricchi e Poveri, etc) et on n'y échappe pas ici. Et c'est ce qui permet d'ailleurs au mixage de vivre un peu puisque le film d'Olivier Baroux demeure bricolé pour du stéréo basique (pour la télévision, quoi), qui peine à exister au-delà de deux ou trois petits effets ça et là, et une belle restitution des voix. C'est pour cette raison que l'on y trouve d'ailleurs un DTS HD Master audio 5.1 et 2.0. Pour le reste, c'est propre, sans fioriture et limpide à l'oreille...
Contre toute attente pour ce type de produit, Pathé nous livre un Making of (44min43) éloigné des documents promo calibrés habituels. Olivier Barroux s'érige en guide qui compte nous dévoiler tous les secrets de fabrication de son film et le fait plutôt consciencieusement. Malheureusement, si la sincérité et la volonté sont bien là, l'approche est finalement un peu creuse et ne développe rien de concrètement intéressant. Peut-être que le film en lui-même ne nécessitait pas un tel traitement et les trois quart d'heures se font vraiment sentir. Enfin, outre une galerie de photos et la bande annonce, on retrouvera ici un Court-métrage (10min28) un peu sombre dont on cherche un peu le point commun avec L'Italien, si ce n'est qu'il aborde plutôt maladroitement le sujet de la xénophobie et des idées reçues.