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Test Blu-ray : Le Diner de cons – Blu-Ray

Le 11/12/2008 à 08:41
Par
Le Diner de cons – Blu-Ray

Champion du box office et auréolé de deux Césars mérités pour Jacques Villeret et Daniel Prevost, Le Dîner de cons franchit enfin le cap de la haute définition puisque le Blu-Ray est dans les bacs depuis quelques jours. Une édition perfectible, souffrant du simplisme formel du film, mais proposant de fascinants bonus.







Image : 7/20

Le Dîner de cons, c'est typiquement le genre de film qui souffre presque de sa sobriété technique. Dans sa mise en scène théâtrale mais surtout dans sa texture formelle qui, au-delà de son format cinémascope, n'a pas grand-chose à envier à un programme télé. On s'en rend d'autant plus compte sur un Blu-Ray pas très démonstratif. En tout cas pas plus qu'un bon DVD puisque la définition demeure somme toute banale, sans délivrer un souci du détail extraordinaire et qui ne se démarque réellement que lors de ses rares plans larges. A acquérir pour le film, et rien que pour le film !

 

Comme d'habitude, notre galerie de captures haute définition est à votre disposition :


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Son : 6/20

Le constat est encore plus édifiant sur un plan sonore. Si l'on nous propose une piste DTS HD Master Audio assez généreuse en termes de restitution des voix et des décibels, il ne faut rien espérer d'autre. Tout sauf une démo, le mixage ne s'élève jamais au-delà d'un simili stéréo timide, un peu inspiré lors des très rares scènes d'extérieur et des interventions musicales. Pour le reste, ça papote pas mal et ça ne s'aventure jamais plus loin que sur le canal central.


Le Diner de cons – Blu-Ray

 


Bonus : 7/20
Reprenant l'intégralité des bonus de la précédente édition DVD collector parue il y a deux ans, Le Blu-Ray du Dîner de cons ouvre ses premières informations à travers un Commentaire audio de Francis Veber accessible via le choix des langues. Reconnaissons-le, cette démonstration n'est pas des plus probantes. Le réalisateur est quelqu'un qui adore s'entendre parler, croulant sous les métaphores appuyées et une certaine autosatisfaction, et ce commentaire est là pour le rappeler. Par ailleurs, outre quelques anecdotes révélées plus explicitement dans les documentaires, le bonhomme se contente majoritairement de raconter son film de façon pas très utile puisque celui-ci se déroule sous nos yeux. Passons aux autres bonus, bien plus convaincants.

 

Le Diner de cons – Blu-Ray

 

 

Si l'on excepte le caractère parfois un peu prétentieux émanant de l'interactivité du disque, tant par l'appellation de mets proposés aux bonus reproduisant les mots d'esprits souvent foireux de Francis Veber, comme le caractère même du réalisateur en question, Gaumont nous a pourtant concocté une savante rétrospective sur un film qui le méritait sûrement. Le tout étalé sur presque deux heures. Et comme l'histoire du Dîner de cons est longue, on entame avec Suprême de cons au rideau rouge (35min46) qui se focalise longuement sur la carrière spectaculaire de la pièce dont est inspiré le film. Qu'il s'agisse d'interviews récentes ou d'époque, les intervenants sont nombreux et rentrent dans le détail des événements avec une franchise assez rare. Le réalisateur, en particulier, qui ne nous épargne aucun potin. Du dentier de Claude Brasseur qui se déchausse jusqu'à la révélation nous apprenant que Jacques Villeret n'a pas joué dans La Chèvre parce que Lino Ventura (qui avait initialement le rôle tenu par Depardieu) ne le supportait pas, on saura tout, tout, tout sur l'univers propret du cinéaste. On enchaîne ensuite sur Mignardises de cons au parallèle onctueux (9min38), servant de transition entre la pièce et le film. Un petit module qui prend le soin de décortiquer les différences entre les deux. Si certains comparatifs ne servent pas à grand-chose (dans un film, on peut montrer plus de choses que dans une pièce) d'autres révèlent des éléments assez amusants.


 

Le Diner de cons – Blu-Ray

 

 

On rentre ensuite dans le vif du sujet avec Fricassé de cons sur celluloïd étincelant (36min15) qui s'intéresse pleinement à la conception du film lui-même. Une fois encore, la plupart des protagonistes interviennent et ne tarissent pas de révélations plus indiscrètes les unes que les autres. Qui a remplacé qui, qui a failli avoir quel rôle... Rien ne nous est caché, surtout pas les témoignages sur l'infernale expérience que semble être la direction d'acteurs par Francis Veber. Certains ont remis leur propre talent en doute et les autres avouent que le tournage baignait globalement dans une ambiance de mort. Bien pensé, mais finalement pas utile du tout, Salade d'erreurs à la con sauce piquante (3min18) essaie de recenser vainement les petites erreurs de montage (Vous nous direz : ''Comment se tromper au montage quand on fait du théâtre filmé ?'') qui sont finalement assez inexistantes. Pour conclure la rétrospective, Charlotte au questionnaire à la con sur coulis de star (26min08) est un petit jeu proposé aux interviewés, décliné d'une interview faite avec Jacques Villeret il y a 14 ans, et consistant à poser des questions sur la connerie d'une façon globale. L'interactivité s'achève enfin sur Farandole musicale à l'ambiance garantie (17 sec) qui est en fait une version karaoké de la chanson du répondeur de François Pignon.


Le Dîner de Cons
Le Dîner de Cons
Sortie : 4 Décembre 2008
Éditeur : Gaumont Video

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