Image :
9/20
Ce master HD n'est pas exempt de menus défauts mais la définition demeure quasi-exemplaire. Commençons d'abord par les petits accrocs rencontrés de ci de là tout au long du film à savoir un piqué pas aussi ciselé qu'espéré et un lot de détails légèrement décevants notamment quant au rendu des gros plans. Faute de quoi, ce Blu-ray écrase littéralement l'édition DVD du point de vue de la gestion des contrastes, particulièrement délicats durant les parties italienne et indienne, de la densité des noirs et des ambiances feutrées des séquences nocturnes, ainsi que de la luminosité souvent éclatante de la partie indonésienne.
Son :
9/20
Les deux pistes DTS HD Master Audio 5.1 assurent un spectacle sonore saisissant durant près de 2h30, sans quasiment aucune interruption. La musique est largement spatialisée, l'ouverture frontale percutante et les latérales profitent des ambiances naturelles et variées des parties italienne et indienne. Le dernier segment (à Bali) calme un peu le jeu et les mixages se concentrent essentiellement sur le jeu de séduction entre Javier Bardem et Julia Roberts. L'atmosphère environnante est certes encore présente mais cette partie repose sur la restitution des dialogues avec une action principalement frontale. Notons d'ailleurs l'horrible mais hilarant doublage français de Javier Bardem qui se voit affublé d'un accent portugo-brésilien à couper au couteau. L'éditeur ajoute également une piste anglaise audiovision.
Bonus :
6/20
Version Director's cut
N'attendez pas un bouleversement du film d'origine, qui n'est agrémenté que de cinq petites minutes supplémentaires ne changeant absolument rien au montage vu dans les salles. Ces cinq séquences additionnelles qui auraient tout aussi bien pu avoir leur place dans une section consacrée aux scènes coupées, sont par ailleurs estampillées d'un logo peu esthétique à la droite de l'écran afin de prévenir le spectateur de leur caractère inédit. Elles apparaissent respectivement à 24min35, 30min45, 41min20, 58mn45 et 1h09. Vous y verrez une lecture faite par Elizabeth Gilbert (Julia Roberts) devant un public conquis, le départ de Liz pour l'Italie alors accompagnée de son amie Delia, ainsi que trois prières visiblement redondantes faites à Rome et en Inde. On reste perplexe devant cette appellation "Director's cut".
Voyage au cœur de Mange, prie, aime avec le réalisateur Ryan Murphy (4min18)
Dans ce petit module, le metteur en scène Ryan Murphy se confie sur les raisons personnelles qui l'ont poussé à réaliser Mange, prie, aime. A travers quelques images issues du tournage, les propos de Ryan Murphy ne sont pas inintéressants et illustrent le pouvoir cathartique de la culture et de l'art en général. Les thèmes du film y sont également exposés, tout comme la collaboration du réalisateur avec la véritable Elizabeth Gilbert et la rencontre avec Julia Roberts.
S'ensuit un making of traditionnel, ni original, ni ennuyeux, scindé en trois parties distinctes comme le titre du film. Le début du voyage (15min25), Prier en Inde (14min41) et Trouver l'équilibre (11min48) s'apparentent à trois carnets de voyage, chacun étant composé des interviews des comédiens du film, d'Elizabeth Gilbert, du réalisateur Ryan Murphy et des producteurs, le tout entrecoupé d'images du tournage, des répétitions ainsi que des véritables photos de l'auteur prises durant son voyage. Chacun y va de son avis, évidemment dithyrambique sur le roman d'origine, sur son adaptation (le scénario est "amazing"), sur la composition du casting et, évidemment, sur l'importance de la cuisine dans la culture italienne, incontestablement la partie la plus intéressante de ce making of.
L'interactivité se clôt sur un clip musical (4min12) et quelques bandes-annonces.
N'attendez pas un bouleversement du film d'origine, qui n'est agrémenté que de cinq petites minutes supplémentaires ne changeant absolument rien au montage vu dans les salles. Ces cinq séquences additionnelles qui auraient tout aussi bien pu avoir leur place dans une section consacrée aux scènes coupées, sont par ailleurs estampillées d'un logo peu esthétique à la droite de l'écran afin de prévenir le spectateur de leur caractère inédit. Elles apparaissent respectivement à 24min35, 30min45, 41min20, 58mn45 et 1h09. Vous y verrez une lecture faite par Elizabeth Gilbert (Julia Roberts) devant un public conquis, le départ de Liz pour l'Italie alors accompagnée de son amie Delia, ainsi que trois prières visiblement redondantes faites à Rome et en Inde. On reste perplexe devant cette appellation "Director's cut".
Voyage au cœur de Mange, prie, aime avec le réalisateur Ryan Murphy (4min18)
Dans ce petit module, le metteur en scène Ryan Murphy se confie sur les raisons personnelles qui l'ont poussé à réaliser Mange, prie, aime. A travers quelques images issues du tournage, les propos de Ryan Murphy ne sont pas inintéressants et illustrent le pouvoir cathartique de la culture et de l'art en général. Les thèmes du film y sont également exposés, tout comme la collaboration du réalisateur avec la véritable Elizabeth Gilbert et la rencontre avec Julia Roberts.
S'ensuit un making of traditionnel, ni original, ni ennuyeux, scindé en trois parties distinctes comme le titre du film. Le début du voyage (15min25), Prier en Inde (14min41) et Trouver l'équilibre (11min48) s'apparentent à trois carnets de voyage, chacun étant composé des interviews des comédiens du film, d'Elizabeth Gilbert, du réalisateur Ryan Murphy et des producteurs, le tout entrecoupé d'images du tournage, des répétitions ainsi que des véritables photos de l'auteur prises durant son voyage. Chacun y va de son avis, évidemment dithyrambique sur le roman d'origine, sur son adaptation (le scénario est "amazing"), sur la composition du casting et, évidemment, sur l'importance de la cuisine dans la culture italienne, incontestablement la partie la plus intéressante de ce making of.
L'interactivité se clôt sur un clip musical (4min12) et quelques bandes-annonces.