Image :
7/20
L’apport HD pour un film du calibre de Polly et moi demeure limité voire guère probant. Certes le relief est plus évident que sur l’édition SD et la clarté est indéniable. Seulement voilà, la définition est loin d’être optimale, un grain est visible sur quelques aplats de couleurs, la colorimétrie est certes pimpante mais les contrastes manquent d’équilibre et les noirs de concision. Certaines séquences sont beaucoup trop lisses, le piqué est un peu émoussé, quelques fourmillements sont constatables, tout comme des petits points noirs, et les détails manquent cruellement à l’appel. L’ensemble est également peu aidé par des partis-pris esthétiques banals signés par le chef opérateur Seamus McGarvey que l’on a connu beaucoup plus inspiré sur les photos de Reviens-moi et World Trade Center. En même temps, les conditions de visionnage sont largement remplies à condition bien sur de ne pas être trop exigeant.
Son :
7/20
La comédie n’est pas véritablement le genre avec lequel nous avons l’habitude de tester notre installation et ce n’est pas la piste DTS HD Master Audio 5.1 de Polly et moi qui dérangera votre voisinage. En dehors du thème principal, les latérales n’ont que peu d’occasions de se manifester, la spatialisation est donc limitée et l’action demeure essentiellement canalisée sur les enceintes avant. Les dialogues ne sont pas non plus ardents sur la centrale mais heureusement, la balance frontale demeure remuante et vive. N’attendez pas grand chose du caisson de basses qui a en effet décidé de faire grève pendant 1h30, à part peut-être pour un coup de tonnerre lors de l’orage qui parvient à nous faire sursauter. Il ne faut attendre véritablement que la séquence du club de salsa pour être plongé dans l’ambiance du film mais les effets se calment bien trop tôt. La version française DTS 5.1 délivre des dialogues plus vigoureux et les latérales sont curieusement plus marquées que sur la piste anglaise.
Bonus :
6/20
Commentaire audio du réalisateur John Hamburg (vostf)
Le metteur en scène prévient d’emblée "je vais essayer d'être intéressant pendant 1h25". S’il ne tient pas véritablement sa promesse, John Hamburg est un commentateur dynamique, drôle et sincère. Notre interlocuteur passe certes un peu trop de temps à paraphraser le film, à parler du look de Jennifer Aniston, de l’élaboration des décors ou à encenser ses acteurs, mais revoir Polly et moi avec ce commentaire n’est pourtant pas déplaisant. En dépit de quelques blancs dans le dernier tiers où John Hamburg semble à cours d’anecdotes et de superlatifs, l’écoute demeure agréable et divertissante. Pour info, aucun furet n’a été blessé durant ce tournage.
Rodolfo : star d’Hollywood (4min40)
Voici le prototype de faux reportage agaçant et sans intérêt. Ce segment est centré sur l’autre star du film à savoir Rodolfo, le furet aveugle. Un journaliste questionne le furet lors de sa séance maquillage, recueille ses impressions sur le film et l’accompagne en limousine lors de la Première du film à Los Angeles où le mammifère est littéralement mitraillé par les photographes sur le tapis rouge. Une mauvaise blague interminable en quelque sorte.
L’introduction originale du film (1min35)
Proposé avec les commentaires du réalisateur John Hamburg en option, ce début alternatif montrait Reuben (Ben Stiller) à son travail juste avant le mariage. Cette séquence coupée était destinée à présenter le personnage, visiblement très à l’aise dans son métier, ainsi que sa phobie des microbes. On se demande pourquoi cette séquence n’a pas été reliée à la section suivante, tant elle ne présente ici aucun intérêt.
Scènes inédites (6min07)
Il s’agit du module le plus intéressant du lot puisque ces séquences supprimées sont particulièrement réussies et auraient tout à fait méritées d’être intégrées dans le métrage final. Ces scènes approfondissent entre autre l’amitié de Reuben et Sandy (Philip Seymour Hoffman). Ce dernier apparaît plus inquiet pour son ami avant le mariage, tandis que Reuben tente visiblement de se persuader d'avoir fait le bon choix. D’autres bouts de séquences prolongent le mariage (avec le rap de la mariée ou Sandy qui joue de la cornemuse) et se révèlent très drôles.
Making of (10min29)
On s’y attendait, ce making of promotionnel composé d’interviews des acteurs, du réalisateur et des producteurs n’est qu’un amas de qualificatifs dithyrambiques où tout le monde est beau et gentil. Le tournage a été une expérience extraordinaire, Ben Stiller est l’homme le plus drôle du monde, Jennifer Aniston l’actrice la plus sexy, Rodolfo le plus beau des furets et Hank Azaria a fait 3 mois de gonflette. John Hamburg apparaît hilare derrière son combo, les images de tournage sont certes nombreuses mais anecdotiques, toute l’histoire du film est racontée du début à la fin, bref, vous pouvez passer votre chemin.
L’interactivité du Blu ray de Polly et moi se clôt sur un bêtisier (4min33) très drôle et la bande-annonce (2min29).
Le metteur en scène prévient d’emblée "je vais essayer d'être intéressant pendant 1h25". S’il ne tient pas véritablement sa promesse, John Hamburg est un commentateur dynamique, drôle et sincère. Notre interlocuteur passe certes un peu trop de temps à paraphraser le film, à parler du look de Jennifer Aniston, de l’élaboration des décors ou à encenser ses acteurs, mais revoir Polly et moi avec ce commentaire n’est pourtant pas déplaisant. En dépit de quelques blancs dans le dernier tiers où John Hamburg semble à cours d’anecdotes et de superlatifs, l’écoute demeure agréable et divertissante. Pour info, aucun furet n’a été blessé durant ce tournage.
Rodolfo : star d’Hollywood (4min40)
Voici le prototype de faux reportage agaçant et sans intérêt. Ce segment est centré sur l’autre star du film à savoir Rodolfo, le furet aveugle. Un journaliste questionne le furet lors de sa séance maquillage, recueille ses impressions sur le film et l’accompagne en limousine lors de la Première du film à Los Angeles où le mammifère est littéralement mitraillé par les photographes sur le tapis rouge. Une mauvaise blague interminable en quelque sorte.
L’introduction originale du film (1min35)
Proposé avec les commentaires du réalisateur John Hamburg en option, ce début alternatif montrait Reuben (Ben Stiller) à son travail juste avant le mariage. Cette séquence coupée était destinée à présenter le personnage, visiblement très à l’aise dans son métier, ainsi que sa phobie des microbes. On se demande pourquoi cette séquence n’a pas été reliée à la section suivante, tant elle ne présente ici aucun intérêt.
Scènes inédites (6min07)
Il s’agit du module le plus intéressant du lot puisque ces séquences supprimées sont particulièrement réussies et auraient tout à fait méritées d’être intégrées dans le métrage final. Ces scènes approfondissent entre autre l’amitié de Reuben et Sandy (Philip Seymour Hoffman). Ce dernier apparaît plus inquiet pour son ami avant le mariage, tandis que Reuben tente visiblement de se persuader d'avoir fait le bon choix. D’autres bouts de séquences prolongent le mariage (avec le rap de la mariée ou Sandy qui joue de la cornemuse) et se révèlent très drôles.
Making of (10min29)
On s’y attendait, ce making of promotionnel composé d’interviews des acteurs, du réalisateur et des producteurs n’est qu’un amas de qualificatifs dithyrambiques où tout le monde est beau et gentil. Le tournage a été une expérience extraordinaire, Ben Stiller est l’homme le plus drôle du monde, Jennifer Aniston l’actrice la plus sexy, Rodolfo le plus beau des furets et Hank Azaria a fait 3 mois de gonflette. John Hamburg apparaît hilare derrière son combo, les images de tournage sont certes nombreuses mais anecdotiques, toute l’histoire du film est racontée du début à la fin, bref, vous pouvez passer votre chemin.
L’interactivité du Blu ray de Polly et moi se clôt sur un bêtisier (4min33) très drôle et la bande-annonce (2min29).