Image :
8/20
Le transfert d'Astro Boy est incontestablement soigné et permet de découvrir ou de redécouvrir le film dans de très bonnes conditions. La définition n'est pas stupéfiante - notamment sur les plans d'ensemble ou dans l'action - mais elle reste suffisamment précise en toutes circonstances tandis que la compression se fait quasiment invisible. L'image se caractérise surtout par un très beau piqué allié à une gestion des contrastes très propre, qui mettent en valeur le relief de l'animation 3D. Les couleurs sont quant à elles irréprochables, pleines de nuances tout au long du film grâce à un étalonnage harmonieux qui fait ressortir les tons chauds comme les tons froids avec une certaine délicatesse.
Son :
8/20
Cette édition propose quatre pistes audio, à savoir deux Dolby Digital 5.1 et deux stéréo, à chaque fois en français et en anglais. L'ensemble est de bonne qualité et contrairement à la tendance désagréable qui tent à se généraliser, il est possible de changer de piste à la volée sans repasser par le menu. Les deux DD 5.1 bénéficient d'un mixage très équilibré et font preuve d'une grande clarté à tous les égards. Musique, bruitages et dialogues se détachent nettement dans les deux cas sans souffrir d'aucun effet de saturation. La piste anglaise est plus agréable à l'oreille du fait de la prise de son des voix, plus naturelle, mais c'est à peu près sa seule supériorité. Les bruits d'impact lors des scènes d'action sont percutants tandis que la musique est constamment environnante (un peu trop d'ailleurs, mais c'est un défaut inhérent au film lui-même). C'est du côté des pistes stéréo que le choix des langues s'avère être plus lourd de conséquences, la piste originale se montrant nettement plus dynamique et puissante que la piste française, trop timorée.
Bonus :
3/20
Les menus ergonomiques nous permettent d'accéder aisément à l'interface et la navigation est par conséquent intuitive. Côté bonus, nous avons droit à quelques documentaires revenant sur la conception de cette coproduction entre les Etats-Unis et Hong Kong qui tente de rendre hommage à sa manière au personnage culte d'Osamu Tezuka.
Les voix d'Astro Boy (10mns15)
Il est plutôt étrange de démarrer les suppléments par les acteurs mais il faut dire que le casting réunit quelques têtes d'affiche plutôt connues telles que Freddie Highmore, Nicolas Cage, Kristen Bell, Bill Nighy ou encore Donald Sutherland. Comme on peut s'y attendre, le documentaire est à deux cents pour cent promotionnel, et surdécoupé de façon à ne pas nous perdre en route. Les fleurs fusent et la pommade reluit à mesure que défilent les extraits d'interviews, mais on apprend tout de même quelque chose au milieu de tout cela, c'est que Nicolas Cage a toujours été un grand fan d'Astro Boy.
La naissance d'un héros (10mns35)
Présenté par Freddie Highmore, ce module s'intéresse à la conception graphique de cette nouvelle version d'Astro, à travers les témoignages du character designer Luis Grane, du directeur artistique Jake Rowell et le chef décorateur Samuel Michlap. Luis Grane se livre à une petite leçon de dessin en dessinant en temps réel le personnage, avant de laisser la parole aux spécialistes de la 3D. Ce documentaire, bien que bref, est assez instructif quant à la nature des différentes étapes de production artistique d'un tel film. Une fois encore, on peut constater à quel point les art works sont supérieurs au rendu 3D.
La conception de Metro City (7mns28)
Ce module est l'occasion de faire enfin connaissance avec Imagi Hong Kong et ses représentants, en particulier le directeur de l'animation Tim Cheung. Nous retrouvons bien sûr aussi Samuel Michlap qui nous révèle les secrets de Metro City, avant que Cheung ne nous entraîne sur la Terre et son amoncellement de déchets ainsi que dans l'antre de Tête d'oeuf. Un documentaire court et moins original que le précédent, mais qui reste suffisant. Dommage que tous ces modules soient constamment plombés par la bande originale horripilante du film.
Les bonus se complètent d'une galerie de photos animée (4mns50) qui retrace tout le parcours d'Astro depuis ses débuts sous la plume de Tezuka, en passant par les diverses adaptations animées avant d'en arriver à la version 3D ; d'un module destiné aux petits intitulé le look d'Astro Boy (2mns42), dans lequel des coiffeuses s'emploient à donner à des enfants l'allure de leur héros ; deux saynètes humoristiques, respectivement intitulées Astro Boy contre les pirates (3mns24) et Une nouvelle recrue pour le R.R.F. (1mn04); et enfin la bande-annonce du film.
Les voix d'Astro Boy (10mns15)
Il est plutôt étrange de démarrer les suppléments par les acteurs mais il faut dire que le casting réunit quelques têtes d'affiche plutôt connues telles que Freddie Highmore, Nicolas Cage, Kristen Bell, Bill Nighy ou encore Donald Sutherland. Comme on peut s'y attendre, le documentaire est à deux cents pour cent promotionnel, et surdécoupé de façon à ne pas nous perdre en route. Les fleurs fusent et la pommade reluit à mesure que défilent les extraits d'interviews, mais on apprend tout de même quelque chose au milieu de tout cela, c'est que Nicolas Cage a toujours été un grand fan d'Astro Boy.
La naissance d'un héros (10mns35)
Présenté par Freddie Highmore, ce module s'intéresse à la conception graphique de cette nouvelle version d'Astro, à travers les témoignages du character designer Luis Grane, du directeur artistique Jake Rowell et le chef décorateur Samuel Michlap. Luis Grane se livre à une petite leçon de dessin en dessinant en temps réel le personnage, avant de laisser la parole aux spécialistes de la 3D. Ce documentaire, bien que bref, est assez instructif quant à la nature des différentes étapes de production artistique d'un tel film. Une fois encore, on peut constater à quel point les art works sont supérieurs au rendu 3D.
La conception de Metro City (7mns28)
Ce module est l'occasion de faire enfin connaissance avec Imagi Hong Kong et ses représentants, en particulier le directeur de l'animation Tim Cheung. Nous retrouvons bien sûr aussi Samuel Michlap qui nous révèle les secrets de Metro City, avant que Cheung ne nous entraîne sur la Terre et son amoncellement de déchets ainsi que dans l'antre de Tête d'oeuf. Un documentaire court et moins original que le précédent, mais qui reste suffisant. Dommage que tous ces modules soient constamment plombés par la bande originale horripilante du film.
Les bonus se complètent d'une galerie de photos animée (4mns50) qui retrace tout le parcours d'Astro depuis ses débuts sous la plume de Tezuka, en passant par les diverses adaptations animées avant d'en arriver à la version 3D ; d'un module destiné aux petits intitulé le look d'Astro Boy (2mns42), dans lequel des coiffeuses s'emploient à donner à des enfants l'allure de leur héros ; deux saynètes humoristiques, respectivement intitulées Astro Boy contre les pirates (3mns24) et Une nouvelle recrue pour le R.R.F. (1mn04); et enfin la bande-annonce du film.