Test DVD : Belle épine

Si la propreté du master est de rigueur, le piqué laisse souvent à désirer et un grain est constatable, la définition chancelle à de nombreuses reprises et les gros plans paraissent parfois flous. Le cadre large 2.35 n’offre que peu de détails et les plans rapprochés déçoivent. La colorimétrie légèrement passée caractérisant la fin des années 70 relève le niveau tandis que la compression somme toute solide parvient à affermir les nombreuses séquences nocturnes. Certains plans de Belle Epine sortent du lot comme les quelques scènes se déroulant sur le circuit de Rungis ou celles tournées en extérieur de jour, comme la séquence finale.

Si la Dolby Digital ne parvient qu’à donner une minime spatialisation de la superbe bande-originale composée par Rob, l’ensemble du mixage demeure canalisé sur les enceintes avants et les voix des comédiens paraissent parfois timides sur la centrale. Heureusement, le caisson de basse réveille un peu cette piste grâce aux quelques séquences se déroulant sur le circuit de Rungis où les moteurs rugissent agréablement. Mises à part quelques ambiances naturelles qui ont toutefois du mal à percer sur les latérales, nous vous conseillons de privilégier la piste stéréo proposée sur le DVD de Belle Epine, largement suffisante pour un film de cet acabit et délivrant qui plus est les dialogues plus distinctement.

L’interactivité du DVD de Belle épine ne se résume qu’à un lot de bandes-annonces. Cependant, l’éditeur a eu la bonne idée de joindre à cette édition un CD de 25 minutes comprenant l’enivrante musique du film composée par Rob, compositeur et interprète pop/rock français qui a collaboré avec Phoenix et Sébastien Tellier.