Image :
7/20
Ce master révèle une luminosité stylisée conforme aux partis-pris lors de sa sortie en salle, avec des blancs que l'on pourrait qualifier, vu le sujet du film, d'immaculés. Fidèle collaborateur de la réalisatrice, le chef opérateur Tom Harari fait la part belle aux couleurs claires et presque parfois désaturées avec des verts passés voire fanés sur les séquences extérieures, des bleus bigarrés et des séquences nocturnes azurées aux noirs concis. Bien que cette clarté entame quelque peu les contrastes et les détails en offrant par exemple une restitution des visages assez lisse, la copie demeure belle et très propre. La définition n'est cependant pas optimale et quelques fourmillements aux arrière-plans sont constatables tout comme un sensible grain sur quelques aplats de couleurs.
Son :
9/20
Le mixage Dolby Digital 5.1 d'Un poison violent n'est pas forcément celui sur lequel on aurait misé un kopeck mais force est de constater que nous nous trouvons devant une piste d'excellente qualité, fluide, percutante, qui laisse souvent pantois quant à son ardeur. La musique tient une place primordiale, notamment la folk religieuse américaine, et l'ensemble des enceintes restitue à merveille les divers chants religieux dont les choeurs et l'orgue en feront frissonner plus d'un. Les dialogues possèdent une vivacité inespérée sur l'enceinte centrale tandis que la balance frontale est constamment active. Il n'y a pas besoin d'attendre les séquences se déroulant en extérieur pour que les latérales distillent un environnement sonore perceptible, créant ainsi constamment une immersion discrète mais néanmoins concrète. Comme nous l'indiquons précédemment, les scènes extérieures sont marquées par une atmosphère naturelle où le vent et la pluie dominent, l'ensemble étant remarquablement spatialisé. Mention spéciale à la reprise de Creep (de Radiohead) par Scala, qui clôt le film de manière enivrante.
Bonus :
7/20
A bras le corps, court-métrage de Katell Quillévéré (19"37 min)
Synopsis : deux enfants se réveillent pour partir à l’école. Comme chaque matin, ils s'inventent des jeux, perpétuent leurs rituels faits de cruauté et de complicité. Mais ce matin quelque chose a changé. Réalisé en 2005, ce film impose d'emblée un ton singulier mais surtout une sensibilité rare avec cette histoire centrée sur l'innocence de l'enfance qui vole en éclat à l'improviste. Il est difficile de parler de ce film sans en dévoiler l'élément central mais nous retrouvons ici la même justesse et l'acuité déjà notables dans Un poison violent.
Sur le tournage de Un poison violent (4min41)
Réalisé pour arte.tv, ce court module intéressant propose un bref aperçu du tournage de la plus grosse séquence du film en termes de figurants, celle se déroulant dans l'Eglise St Louis de Brest. C'est ici l'occasion de voir comment les figurants sont préparés, maquillés, habillés et installés avant le tournage. Quelques images rapides nous montrent la petite Clara Augarde concentrée avant les prises de vue, ainsi que la réalisatrice Katell Quillévéré mettant en place ses plans avec son chef opérateur Tom Harari qui évoque au passage certains partis-pris de la photographie.
Entretien avec la réalisatrice (8min51)
En à peine 10 minutes, Katell Quillévéré revient de manière passionnante sur la genèse de son film (inspiré en grande partie de sa propre enfance), les thèmes d'Un poison violent (le passage de l’enfance à l’adolescence, le cheminement vers une émancipation), le casting (les choix de Michel Galabru, Lio), le jeu étonnamment mature de la petite Clara Augarde (élue parmi 400 candidates), les partis pris esthétiques et de mise en scène, et enfin, sur la bande-originale (certains morceaux ont été choisis en amont, les plans ayant été ensuite tournés en accord avec le rythme des chansons sélectionnées) dont la fameuse et superbe reprise de la chanson Creep de Radiohead version Scala fermant le film.
Entretien avec Michel Galabru (4min22)
A l’occasion de la sortie du DVD, Michel Galabru (88 ans au compteur) partage ses souvenirs de tournage et surtout de sa rencontre avec Katell Quillévéré qui lui a tendu timidement le scénario du film après une représentation au théâtre. Avec sa gouaille habituelle, le comédien parle de son rôle finalement très proche de sa propre personnalité, et évoque tendrement sa jeune partenaire Clara Augarde. Dommage que ce segment soit trop court.
La chanson de Pierre (2min48)
Dans Un poison violent, le jeune Pierre fait une déclaration d'amour à Anna en lui interprétant une chanson à la guitare qu'il a lui-même composée. C'est en fait le chef opérateur Tom Harari qui a composé cette petite chanson qu'il joue ici, les paroles défilant au bas de l’écran à la manière d'un karaoké. Au-delà de son aspect sympathique, ce module n'était au final pas indispensable.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min53).
Synopsis : deux enfants se réveillent pour partir à l’école. Comme chaque matin, ils s'inventent des jeux, perpétuent leurs rituels faits de cruauté et de complicité. Mais ce matin quelque chose a changé. Réalisé en 2005, ce film impose d'emblée un ton singulier mais surtout une sensibilité rare avec cette histoire centrée sur l'innocence de l'enfance qui vole en éclat à l'improviste. Il est difficile de parler de ce film sans en dévoiler l'élément central mais nous retrouvons ici la même justesse et l'acuité déjà notables dans Un poison violent.
Sur le tournage de Un poison violent (4min41)
Réalisé pour arte.tv, ce court module intéressant propose un bref aperçu du tournage de la plus grosse séquence du film en termes de figurants, celle se déroulant dans l'Eglise St Louis de Brest. C'est ici l'occasion de voir comment les figurants sont préparés, maquillés, habillés et installés avant le tournage. Quelques images rapides nous montrent la petite Clara Augarde concentrée avant les prises de vue, ainsi que la réalisatrice Katell Quillévéré mettant en place ses plans avec son chef opérateur Tom Harari qui évoque au passage certains partis-pris de la photographie.
Entretien avec la réalisatrice (8min51)
En à peine 10 minutes, Katell Quillévéré revient de manière passionnante sur la genèse de son film (inspiré en grande partie de sa propre enfance), les thèmes d'Un poison violent (le passage de l’enfance à l’adolescence, le cheminement vers une émancipation), le casting (les choix de Michel Galabru, Lio), le jeu étonnamment mature de la petite Clara Augarde (élue parmi 400 candidates), les partis pris esthétiques et de mise en scène, et enfin, sur la bande-originale (certains morceaux ont été choisis en amont, les plans ayant été ensuite tournés en accord avec le rythme des chansons sélectionnées) dont la fameuse et superbe reprise de la chanson Creep de Radiohead version Scala fermant le film.
Entretien avec Michel Galabru (4min22)
A l’occasion de la sortie du DVD, Michel Galabru (88 ans au compteur) partage ses souvenirs de tournage et surtout de sa rencontre avec Katell Quillévéré qui lui a tendu timidement le scénario du film après une représentation au théâtre. Avec sa gouaille habituelle, le comédien parle de son rôle finalement très proche de sa propre personnalité, et évoque tendrement sa jeune partenaire Clara Augarde. Dommage que ce segment soit trop court.
La chanson de Pierre (2min48)
Dans Un poison violent, le jeune Pierre fait une déclaration d'amour à Anna en lui interprétant une chanson à la guitare qu'il a lui-même composée. C'est en fait le chef opérateur Tom Harari qui a composé cette petite chanson qu'il joue ici, les paroles défilant au bas de l’écran à la manière d'un karaoké. Au-delà de son aspect sympathique, ce module n'était au final pas indispensable.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min53).