Image :
7/20
En dépit de ses défauts, Blood : The Last Vampire bénéficie bel et bien d'une esthétique propre, un travail graphique que l'on n'est pas obligé d'apprécier mais qui conserve une certaine cohérence tout au long du film. Le transfert permet de retrouver cette ambiance visuelle en restituant chaque ton de couleur avec une grande vicacité. On relèvera quelques difficultés d'encodage sur les tons rouge, qui apparaissent parfois un peu baveux, mais l'ensemble demeure correct. La gestion des contrastes fait elle aussi très bonne figure, tandis que la définition se révèle satisfaisante sans être exceptionnelle.
Son :
8/20
Sur les deux 5.1 proposés ici, l'un en français et l'autre en anglais, la puissance et l'ouverture sonore sont au rendez-vous, venant accompagner une spatialisation sonore efficace. Les voix ressortent bien, les bruitages savent se faire incisifs dans les scènes d'action et les musiques prennent de l'ampleur quand il le faut. Sur ce dernier point, la piste française se montre légèrement supérieure à la piste anglaise, où le mixage des musiques leur confère un peu moins de relief. Une différence qui reste mineure et qui n'a donc pas de quoi décourager les amateurs de version originale.
Bonus :
5/20
L'interactivité de cette édition offre juste ce qu'il faut de bonus pour en savoir un peu plus sur l'équipe du film et les aspects techniques sans pour autant essayer de nous faire croire que nous sommes face à un chef d'oeuvre du septième art.
Ainsi, la question épineuse du scénario sera soigneusement évitée dans le making of (17mns) qui donne la parole aux acteurs principaux et au chorégraphe Corey Yuen pour s'intéresser surtout aux scènes d'action. L'investissement physique de Gianna Jun, qui se voit consacrer le premier chapitre du documentaire, est visible puisqu'elle effectue elle-même un certain nombre de prises avec câbles. Un chapitre est ensuite consacré à Corey Yuen lui-même, sur lequel l'équipe ne tarit pas d'éloges - tous le making of n'est qu'une énorme séance de cirage de pompes. Dommage que les interviews ne s'intéressent pas davantage à la manière de travailler du chorégraphe dont les combats se caractérisent non seulement par des plans très dynamiques mais aussi un montage très serré. Il faut dire que l'on ne retrouve pas vraiment sa patte dans le montage finalement retenu, pollué par des effets à la Matrix obsolète depuis dix ans...
S'ensuit une partie sur le réalisateur Chris Nahon, dont tout le monde vante encore une fois les mérites mais qui, il faut bien le dire, semble s'investir lui aussi physiquement sur les tournages. Dommage que la parole ne lui ait pas été donnée. Enfin, le documentaire s'achève par quelques mots sur les acteurs japonais Koyuki (Kairo, Le Dernier Samouraï) et Yusuaki Kurata (Fist of Legend), artiste martial japonais qui possède aussi une longue expérience des films de Hong Kong (on le retrouvait notamment en 1978 face à Gordon Liu dans Shaolin contre Ninja de Liu Chia-Liang).
Le bonus suivant, Démo étalonnage (5mns20) s'intéresse à l'étape de Digital Intermediate, c'est-à-dire la digitalisation du film. Ils ont osé ! Oui, ce bonus nous révèle comment les étalonneurs ont massacré le film image par image avec des couleurs forçant à qui mieux mieux sur le jaune, le orange ou encore le rouge, pour un résultat gâchant souvent les prises originales. Le bonus est accompagné d'une musique dramatique, comme pour illustrer la tragédie dont le film a été victime en post-production (les images d'origine sont souvent plus esthétiques que le résultat final).
Mash up (1mns13) est une sorte de clip ridicule compilant des extraits des scènes d'action sur une musique électro. La galerie de photos nous permet d'accéder à plusieurs images de production avec une qualité très satisfaisante. Enfin, on trouvera aussi la bande-annonce en français, anglais sous-titrée français, anglais et japonais.
Ainsi, la question épineuse du scénario sera soigneusement évitée dans le making of (17mns) qui donne la parole aux acteurs principaux et au chorégraphe Corey Yuen pour s'intéresser surtout aux scènes d'action. L'investissement physique de Gianna Jun, qui se voit consacrer le premier chapitre du documentaire, est visible puisqu'elle effectue elle-même un certain nombre de prises avec câbles. Un chapitre est ensuite consacré à Corey Yuen lui-même, sur lequel l'équipe ne tarit pas d'éloges - tous le making of n'est qu'une énorme séance de cirage de pompes. Dommage que les interviews ne s'intéressent pas davantage à la manière de travailler du chorégraphe dont les combats se caractérisent non seulement par des plans très dynamiques mais aussi un montage très serré. Il faut dire que l'on ne retrouve pas vraiment sa patte dans le montage finalement retenu, pollué par des effets à la Matrix obsolète depuis dix ans...
S'ensuit une partie sur le réalisateur Chris Nahon, dont tout le monde vante encore une fois les mérites mais qui, il faut bien le dire, semble s'investir lui aussi physiquement sur les tournages. Dommage que la parole ne lui ait pas été donnée. Enfin, le documentaire s'achève par quelques mots sur les acteurs japonais Koyuki (Kairo, Le Dernier Samouraï) et Yusuaki Kurata (Fist of Legend), artiste martial japonais qui possède aussi une longue expérience des films de Hong Kong (on le retrouvait notamment en 1978 face à Gordon Liu dans Shaolin contre Ninja de Liu Chia-Liang).
Le bonus suivant, Démo étalonnage (5mns20) s'intéresse à l'étape de Digital Intermediate, c'est-à-dire la digitalisation du film. Ils ont osé ! Oui, ce bonus nous révèle comment les étalonneurs ont massacré le film image par image avec des couleurs forçant à qui mieux mieux sur le jaune, le orange ou encore le rouge, pour un résultat gâchant souvent les prises originales. Le bonus est accompagné d'une musique dramatique, comme pour illustrer la tragédie dont le film a été victime en post-production (les images d'origine sont souvent plus esthétiques que le résultat final).
Mash up (1mns13) est une sorte de clip ridicule compilant des extraits des scènes d'action sur une musique électro. La galerie de photos nous permet d'accéder à plusieurs images de production avec une qualité très satisfaisante. Enfin, on trouvera aussi la bande-annonce en français, anglais sous-titrée français, anglais et japonais.
Corey Yuen et Gianna Jun