Image :
7/20
Rien d'extraordinaire sur ce transfert de Gran Torino : l'ensemble est correct mais manque de finesse. La définition aurait gagné à être plus précise et le piqué plus remarquable. L'image manque singulièrement de relief pour un fim aussi récent. La gestion des contrastes est en revanche très bonne et la compression se fait plutôt discrète. Quant aux couleurs, elles sont relativement ternes mais ne trahissent pas vraiment la photographie d'origine qui est dominée par les couleurs froides. Les teintes vives ressortent en effet très bien lorsqu'elles sont présentes à l'écran.
Son :
4/20
Cette édition nous propose deux pistes Dolby Digital 5.1, Anglais et Français. Le moins que l'on puisse dire est que cette information mérite d'être mentionnée puisque ni la piste originale ni la piste doublée ne donnent à aucun moment l'impression de se répartir dans les six enceintes. Les arrières ne sont pas ou presque sollicitées, et le caisson de basse se fait tellement discret que la sortie son se trouve réduite aux enceintes centrale et avants. Les dialogues se détachent bien mais l'ensemble est si peu puissant qu'il faut pousser le volume vraiment fort pour les distinguer clairement, quelle que soit la langue choisie. Les musiques sont quant à elles quasi inaudibles et on fulmine que la superbe chanson du générique de fin ne soit pas davantage mise en valeur. Une grosse déception, donc.
Bonus :
2/20
Les menus spartiates sont fixes, seulement agrémentés de morceaux de la bande originale du film. Au vu de la pauvre qualité de son, on se demande si la publicité pour le Blu-Ray qui ouvre ce DVD de Warner Home Vidéo n'est pas là pour nous encourager à prendre le Blu-Ray à la place du DVD, ce dernier support ne semblant plus bénéficier de réel investisement en termes de qualité. Nous n'avons pas même droit à la bande-annonce du film sur ce disque qui offre en guise de bonus deux très courts documentaires tournant autour de Gran Torino.
L'homme et la voiture (9mns24)
Clint Eastwood lui-même nous explique ce qui relie Walt Kowalski à sa Ford Torino. Mais la majeure partie de ce court module a trait comme le titre l'indique à la passion de l'homme américain pour les voitures en général. Le réalisateur/acteur nous fait partager son expérience, ses préférences en la matière, de même que les producteurs du film, le coordinateur des cascades, le scénariste Nick Schenk ou encore le jeune comédien Bee Vang. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à une analyse sociologique : tout cela reste très superficiel et ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes (la voiture représente une liberté pour les garçons qui peuvent enfin aller draguer les filles, certains hommes chérissent leur voiture et aiment la lustrer, etc etc). Bien que creux, le documentaire se laisse néanmoins suivre sans ennui.
Gran Torino : plus qu'une voiture (3mns58)
Ce module nous emmène sur Woodward Avenue dans la ville de Detroit, berceau de l'automobile. Nous débarquons au Woodward Dream Cruise plus précisément, où se retrouvaient les ados des années 40-50 pour s'amuser, chacun avec sa voiture. Une vérité ressort de ce petit documentaire futile : les voitures d'autrefois avaient des lignes distinctes tandis que celles d'aujourd'hui se ressemblent toutes ; nous sommes d'accord. Le lien avec Gran Torino, ce sont tous ces récits de participants du WDC qui ont consolidé leur relation avec leur père autour de leur voiture. Mignon mais pas indispensable.
L'homme et la voiture (9mns24)
Clint Eastwood lui-même nous explique ce qui relie Walt Kowalski à sa Ford Torino. Mais la majeure partie de ce court module a trait comme le titre l'indique à la passion de l'homme américain pour les voitures en général. Le réalisateur/acteur nous fait partager son expérience, ses préférences en la matière, de même que les producteurs du film, le coordinateur des cascades, le scénariste Nick Schenk ou encore le jeune comédien Bee Vang. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à une analyse sociologique : tout cela reste très superficiel et ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes (la voiture représente une liberté pour les garçons qui peuvent enfin aller draguer les filles, certains hommes chérissent leur voiture et aiment la lustrer, etc etc). Bien que creux, le documentaire se laisse néanmoins suivre sans ennui.
Gran Torino : plus qu'une voiture (3mns58)
Ce module nous emmène sur Woodward Avenue dans la ville de Detroit, berceau de l'automobile. Nous débarquons au Woodward Dream Cruise plus précisément, où se retrouvaient les ados des années 40-50 pour s'amuser, chacun avec sa voiture. Une vérité ressort de ce petit documentaire futile : les voitures d'autrefois avaient des lignes distinctes tandis que celles d'aujourd'hui se ressemblent toutes ; nous sommes d'accord. Le lien avec Gran Torino, ce sont tous ces récits de participants du WDC qui ont consolidé leur relation avec leur père autour de leur voiture. Mignon mais pas indispensable.