Après Douches froides, Antony Cordier retrouve son chef opérateur Nicolas Gaurin. Les deux collaborateurs privilégient les teintes naturelles et la caméra à l'épaule afin de faire
ressentir l'état d'excitation et de perte des personnages. A part une ou deux séquences,
l'encodage offre une copie stable aux contrastes soignés. Le master est peut-être un peu
trop doux et le piqué peu tranchant mais demeure soigné notamment au niveau de la
palette colorimétrique privilégiant les gammes chaudes.
Ce n'est évidemment pas avec Happy Few que vous repousserez les limites de votre
installation sonore mais le mixage Dolby Digital 5.1 offre une agréable spatialisation de lamusique et distille quelques ambiances environnantes durant les scènes en extérieur. En
revanche, les dialogues manquent de punch sur l'enceinte centrale et se voient quelques
fois noyés sous la balance frontale. Une stéréo est également disponible, les voix des
comédiens trouvant ici un coffre puissant qu'elles ne possèdent pas sur la 5.1.
Scènes coupées (14min55)
Ces huit petites scènes laissées sur le banc de montage se révèlent intéressantes et méritent qu'on s'y attarde. Nous y voyons entre autre Rachel et Teri parler entre elles sur l'avenir de leur situation, ainsi qu'une autre belle séquence entre Vincent et son fils à qui il raconte sa naissance.
Interview de l'équipe à Venise (5min21)
A l'occasion de la présentation d'Happy few à la Mostra de Venise, le réalisateur Antony Cordier, les comédiens Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle et Elodie Bouchez présentent rapidement le film, leurs personnages respectifs ainsi que les conditions de tournage de la fameuse scène de la farine. Malgré sa courte durée, ce module s'avère pertinent et intéressant.
L’interactivité se clôt sur une galerie photos (3min36), une galerie de projets d’affiches (1min30), la bande-annonce (1min49) ainsi que la bande-originale du film disponible en Partie-ROM.