Image :
8/20
L'éditeur nous avait habitué un petit peu à mieux mais la copie de Hors du temps demeure de très bonne facture. La palette colorimétrique délibérément appuyée lors de certaines séquences a parfois du mal à trouver son équilibre, mais la saturation s'avère élégante, la gamme bigarrée de bleu, jaune-orangé, verte et dorée trouvant son harmonie à mesure que le film avance. Evidemment, si le piqué n'égale pas celui d'un Blu-ray, le master apparaît comme étant ce qui se fait de mieux pour une édition SD. La compression est irréprochable (comme souvent chez Metropolitan), les noirs précis et les gros plans même en clair-obscur s'avèrent exemplaires. Le seul problème majeur de cette édition provient des plans larges, moins nets et précis que les plans rapprochés et nous constatons en outre une insignifiante mais infime granulation.
Son :
9/20
Si l'image n'était pas aussi éclatante que d'habitude, Metropolitan ne déçoit pas concernant ses deux pistes Dolby Digital 5.1. Une chose est sûre, c'est que l'éditeur a toujours livré de beaux spectacles acoustiques et le DVD de Hors du temps ne déroge pas à la règle. En version originale ou française (déconseillée en raison de l'insipide doublage), le spectateur est pris de toutes parts et chaque enceinte est constamment mise à contribution avec une fluidité exemplaire. Un environnement sonore qui prend littéralement aux tripes dès l'apparition du logo Metropolitan jusqu'au générique final. Du caisson de basses parfaitement employé aux effets même les plus minimes sur les latérales, jusqu'à la délivrance énergique des dialogues sur la centrale, que vous optiez pour l'une ou l'autre version, le spectacle est garanti et envoûtant.
Bonus :
4/20
L'amour au-delà des mots (21min09)
Nous n'attendions pas grand chose de ce seul et unique module disponible comme supplément mais force est de constater que ce documentaire échappe à tout objet promotionnel en se basant sur les difficultés d'adaptation d'un best-seller à l'écran, en l'occurrence celui d'Audrey Niffenegger, Le Temps n'est rien. Les deux comédiens principaux, le scénariste Bruce Joel Rubin (Ghost, Deep impact), les producteurs et le réalisateur Robert Schwentke évoquent point par point les concessions, changements et apports nécessaires à l'écriture du scénario, en évitant de trahir les nombreux adulateurs du roman. Agrémenté de quelques images du tournage, ce petit making of se montre très sympa à suivre. Il est cependant dommage de ne trouver que ce supplément puisque nous savons maintenant qu'il existe une fin alternative fidèle au roman d'origine (montrant une Clare octogénaire revoyant Henry) rejetée après une projection test.
L'interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.
Nous n'attendions pas grand chose de ce seul et unique module disponible comme supplément mais force est de constater que ce documentaire échappe à tout objet promotionnel en se basant sur les difficultés d'adaptation d'un best-seller à l'écran, en l'occurrence celui d'Audrey Niffenegger, Le Temps n'est rien. Les deux comédiens principaux, le scénariste Bruce Joel Rubin (Ghost, Deep impact), les producteurs et le réalisateur Robert Schwentke évoquent point par point les concessions, changements et apports nécessaires à l'écriture du scénario, en évitant de trahir les nombreux adulateurs du roman. Agrémenté de quelques images du tournage, ce petit making of se montre très sympa à suivre. Il est cependant dommage de ne trouver que ce supplément puisque nous savons maintenant qu'il existe une fin alternative fidèle au roman d'origine (montrant une Clare octogénaire revoyant Henry) rejetée après une projection test.
L'interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.