Image :
7/20
La photo d’Illégal se caractérise par ses teintes froides, bleues-grises presque monochromes et ses blancs luminescents. En dépit d’un tournage vif avec une caméra très mobile renvoyant à la réalité documentaire, la compression numérique stabilise l’ensemble avec fermeté. L’image demeure claire, la définition est solide bien que le piqué pâtisse quelque peu des partis-pris esthétiques originaux. Il n’empêche que les contrastes sont soignés, les gros plans détaillés et le relief des séquences extérieures n’est pas négligeable. Livré dans un master où le grain cinéma est heureusement conservé, le film d’Olivier Masset-Depasse passe avec brio le cap du petit écran.
Son :
8/20
L’éditeur ne propose qu’une piste unique stéréo d’excellent acabit. Dès la première image, les graves vrombissantes retentissent avec une force étonnante et les dialogues demeurent clairs tout du long. Les quelques séquences tournées en russe sont sous-titrées en français (avec des sous-titres non amovibles), et l’ardeur de la balance gauche-droite s’impose sans difficulté en offrant au spectateur un large confort de visionnage, précis et limpide.
Bonus :
7/20
Chambre froide (26min10)
Ce remarquable court-métrage réalisé en 2000 met en scène Anne Coesens et Francine Blistin, une fille et sa mère, célébrant le dixième anniversaire du père et mari de ces deux femmes. Toutes deux ont repris la boucherie familiale mais la mère s’est réfugiée dans le deuil au point de négliger sa fille qui l’aide machinalement en sacrifiant sa propre vie. Seulement la fille souhaite partir de cette maison où le souvenir du père est omniprésent. Le réalisateur Olivier Masset-Depasse traite ici de l’incommunicabilité entre les êtres, des relations familiales où la frontière entre l’amour et la haine est fragile. Interprété par deux formidables comédiennes, dont Anne Coesens (compagne du cinéaste), Chambre froide est un court-métrage saisissant où le metteur en scène fait déjà preuve d’une rare acuité quant à l’étude des relations humaines.
Dans l’ombre (28min05)
Réalisé en 2004, nous retrouvons une fois de plus Anne Coesens dans ce court-métrage où elle interprète Léone, une jeune fille infirme et esseulée qui survit par procuration dans l'ombre en observant son voisin Andréas depuis sa fenêtre. Elle provoque un accident dont elle est la victime. Elle va utiliser la culpabilité de son voisin "responsable" de l'accident pour l'attirer à elle. Naîtra alors entre eux deux une passion contrariée. Magnifiquement interprété et photographié, Dans l’ombre impose Olivier Masset-Depasse comme un réalisateur radical tout autant que singulier.
Notons que nous aurions tout de même souhaité avoir une interview du réalisateur et de l'actrice principale, tout comme un petit making of, pour compléter cette édition DVD.
Ce remarquable court-métrage réalisé en 2000 met en scène Anne Coesens et Francine Blistin, une fille et sa mère, célébrant le dixième anniversaire du père et mari de ces deux femmes. Toutes deux ont repris la boucherie familiale mais la mère s’est réfugiée dans le deuil au point de négliger sa fille qui l’aide machinalement en sacrifiant sa propre vie. Seulement la fille souhaite partir de cette maison où le souvenir du père est omniprésent. Le réalisateur Olivier Masset-Depasse traite ici de l’incommunicabilité entre les êtres, des relations familiales où la frontière entre l’amour et la haine est fragile. Interprété par deux formidables comédiennes, dont Anne Coesens (compagne du cinéaste), Chambre froide est un court-métrage saisissant où le metteur en scène fait déjà preuve d’une rare acuité quant à l’étude des relations humaines.
Dans l’ombre (28min05)
Réalisé en 2004, nous retrouvons une fois de plus Anne Coesens dans ce court-métrage où elle interprète Léone, une jeune fille infirme et esseulée qui survit par procuration dans l'ombre en observant son voisin Andréas depuis sa fenêtre. Elle provoque un accident dont elle est la victime. Elle va utiliser la culpabilité de son voisin "responsable" de l'accident pour l'attirer à elle. Naîtra alors entre eux deux une passion contrariée. Magnifiquement interprété et photographié, Dans l’ombre impose Olivier Masset-Depasse comme un réalisateur radical tout autant que singulier.
Notons que nous aurions tout de même souhaité avoir une interview du réalisateur et de l'actrice principale, tout comme un petit making of, pour compléter cette édition DVD.