Image :
9/20
Disons-le tout de go : c'est un transfert éclatant que propose Carlotta, une réussite incontestable tant du point de vue de la définition que des couleurs. Le film n'était disponible jusqu'à aujourd'hui que dans une édition japonaise floue aux couleurs baveuses (et sans sous-titres, une habitude chez nos amis nippons), le disque de Carlotta est donc un grand bond en avant. Le master est d'une propreté sans égale (quasi aucune poussière ou rayure à déplorer) se dote de couleurs resplendissantes (le rouge notamment est éclatant) soutenues par une définition d'une très grande précision. L'éditeur ayant fait le choix de n'adjoindre aucun gros supplément, le film jouit d'un débit moyen de 9 Mbps (!) permettant ainsi un superbe niveau de détails et une profondeur de champs des plus appréciable. Une sacrée réussite !
Son :
8/20
Pour seule et unique piste nous est proposé un Mono 1.0 japonais au débit maximal (448Kbps) et à la balance harmonieuse des dialogues, des sons d’ambiance et de la musique. Quelques plops se font parfois entendre lors des séquences silencieuses (sur la plage lorsque le bras deus-ex interverti les vêtements, dans les bains douches) mais rien de scandaleux.
Bonus :
6/20
Seuls suppléments du disque, la bande annonce originale ainsi qu'une préface de Charles Tesson, dans laquelle le critique replace le film dans son contexte historique et esthétique tout y en allant de sa touche analytique. Une bonne entrée en matière en somme, bien que nous aurions aimé que l'éditeur adjoigne au film une analyse plus poussée.